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AUTEUR : Morgane.DATE : Février 2007SAISON : Saison 2/3CATEGORIE : Shweir, Drame (et oui on change lol) RESUME : Je ne suis pas douée avec les résumés, mais le titre parle de lui même…Quand on veut vivre les derniers instants, avec la personne qu’on aime…ARCHIVES Je serai très heureuse que ce fan fic soit diffusé sur d’autres sites, merci de m’en informer si vous l’utilisez.
DISCLAIMER : Je ne touche pas d’argent pour cette fic, que j’écris pour le plaisir.( hélas ouinnn ) Bonne lecture !!
Le temps était lourd, gris et brumeux…Une pluie fine, telle de minuscule étoiles filantes, tombaient sur la mythique cité d’ Atlantis, qui s’éveillait doucement… Le silence régnait, tel le calme avant la tempête…Seuls quelques murmures, et froissements de vêtements, se faisaient entendre dans la partie de la cité réservée aux quartiers…Une nouvelle journée commençait pour les membres de l’expédition…
Un homme, cependant, ne paraissait pas s’occuper de ces bruits environnants…Il dormait paisiblement…Sa tenue militaire posée négligemment sur le sol…Comme si cela lui avait était égal, indifférent…
L’Homme, brun, se retourna et tendit son bras, comme pour envelopper la place, désormais vide de sa présence, dans un cocon de chaleur…Il semblait aux prises d’une grande sérénité, un sourire flottait sur son visage…Il rêvait…
Le jeune homme rêvait d’un monde où elle était encore là, à ses cotés…Un monde où son cœur pouvait enfin cesser de saigner, de pleurer de douleur…Un monde où il retrouverait son sourire, ce sourire qu’elle n’adressait qu’à lui…Qu’à son Colonel préféré…Comme elle l’aimait souvent à l’appeler…
Un monde où son bonheur, leur bonheur, n’aurait pas été si vite arraché…Un monde sans douleur ni souffrance…un monde où elle était là, tout simplement…
Le Colonel marchait nu pieds sur une plage bordée de rochers, profitant juste du vent chaud sur son visage. Ce vent chaud qui s’insinuait sous sa chemise blanche, frôlant son torse, comme une caresse, comme ses caresses…
Un sourire étira les lèvres du jeune homme…encore un sourire…Toujours depuis qu’il était avec elle…Il ne se rappelait même plus, s’il n’avait jamais cessé de sourire depuis…
Il soupira d’aise, stoppa sa marche, et s’assit sur le sable, les jambes repliées, les mains croisées, posées sur ses genoux…Il regardait le paysage qui s’offrait à sa vue…Les rayons du soleil couchant semblaient jouer sur les vagues, donnant des couleurs bleues vert translucide à la mer…Le ciel, lui, reflétait des couleurs rouges ocres violet, qui paraissaient se mêler avec la mer sur la ligne d’horizon…
Seul le clapotis des vagues, venant s’échouer sur le sable blanc, se faisait entendre…une sentiments de bonheur l’envahit, rien qu’à la seule pensée qu’elle allait bientôt le rejoindre…une autre sourire…
Le jeune homme s’était longtemps refusé d’être heureux…peut-être parce qu’il était militaire et qu’il risquait sa vie à tout instant…Mais aussi par peur…peur de perdre ceux qu’il aimait…Comme ses parents, dans ces accidents de voiture...Ses amies à la guerre…
Pourtant cette femme avait réussi à le faire sortir de sa coquille…A lui faire enfin accepter, doucement, lentement, à son rythme, le bonheur auquel il avait droit…Par sa présence, ses sourires, sa patience, par des mots aussi…Il faut dire, qu’elle n’était pas Diplomate pour rien…
Petit à petit, il s’était ouvert à elle, attaché à elle, et découvert qu’il était amoureux d’elle…Quand, il s’était aperçu que quand elle n’était pas là, il mourrait à petit feu…Il s’était alors rendu compte qu’il aimait le Docteur Elizabeth Weir…
Une autre peur avait alors fait son apparition…Celle de ces nouveaux sentiments…Peur que ce qu’il ressentait ne soit pas réciproque…Pas partagé…Le Colonel avait fini par enfouir ses sentiments au fond de lui, malgré, les sourires, les regards, les non dit…
Puis, il avait fallu un concours de circonstance pour qu’enfin, ils s’avouent leurs sentiments…Quand tous deux s’étaient retrouvé coincés dans un des transporteurs, du à une mauvaise manipulation de McKay…
Au début, ils avaient été gênés de se retrouver ainsi, dans cette espace plus que réduit…Mais, au fils des heures, la tension s’était apaisée, et ils avaient parlé de tout et de rien…Jusqu’au moment où Rodney, les avaient télétransportés dans un autre endroit…
Le transfert avait été si brusque, qu’il en était tombé sur Elizabeth…la tension était alors montée d’un cran…Le jeune homme l’avait regardé dans les yeux et ce qu’il avait vu, l’avait ébranlé…lui, le Grand COLONEL JOHN SHEPPARD, se laisser ébranler par ce qu’il voyait dans les yeux d’une femme…mais pas n’importe quelle femme…celle qu’il aimait…
Ce qu’il avait vu dans le regard de la jeune femme, était le parfait reflet du sien…tant de peur et d’amour, de passion et de tristesse…Alors, malgré le risque, John s’était rapproché du visage de la diplomate, et avait frôlé ses lèvres…pas un baisser… Juste une caresse…Tous deux avaient fermé les yeux et soupiré à ce simple contact…
Puis, quand ils les avaient réouvert, un grand sourire avait étiré ses lèvres, en voyant le visage rayonnant de bonheur de la jeune femme…Elle s’était de nouveau rapprochée et cette fois, ce fut elle qui prit l’initiative de ce second baiser…
Depuis, il n’avait jamais cessé de sourire et de remercier McKay…Oh, au début, cela n’avait pas été facile, ils avaient beaucoup parlé…Ils avaient dû affronter le regard des autres, leur hiérarchie…Mais cela valait la peine, car à présent, ils étaient heureux, simplement….
Un nouveau sourire étira ses lèvres, quand deux mains virent se poser sur ses yeux, masquant à sa vue, quelques secondes, le magnifique paysage. Un souffle chaud fit frissonner sa peau…
Elizabeth : - Devine qui c’est ? dit- une voix à son oreille.
Il n’avait pas besoin de deviner…il était capable de la reconnaître entre mille…Cependant, il joua le jeu…
John : - Je ne sais pas
… (Faisant mine de réfléchir) Le père noël ? Une belle blonde peut-être ? Dit-il, un sourire malicieux sur les lèvres.
Elizabeth : John ! Dit-elle légèrement outrée, en se détachant de lui et en le frappant gentiment.
Il rit de bon cœur devant sa mine contrariée et dit après lui avoir chipé un baiser.
John : - Je plaisantais mon amour.
Elle fronça les sourcils et sembla le sonder du regard, comme pour savoir s’il était sincère.
Elizabeth : (peu
convaincue) – Mouais….
John : - Allons, Lizzie…tu sais très bien que tu es la seule que j’aime.
Elizabeth : (prenant place à ses cotés) – Vous avez plutôt intérêt Colonel Sheppard !
John lui fit son sourire qui ne s’adressait qu’à elle, avant de reprendre sa contemplation de l’océan…Elizabeth en fit de même.
Elizabeth : - C’est magnifique... si calme…
Il ne dit rien et se contenta d’un simple hochement de tête. La jeune femme le regarda du coin de l’œil…Les derniers rayons du soleil jouaient sur son visage…il semblait profondément serein…
Elle ne se rappelait pas l’avoir jamais vu ainsi…Quoi que, à bien y réfléchir si.. Depuis qu’ils étaient ensembles, il arborait cet air de profonde sérénité et de bonheur…Liz, en était persuadée, elle devait arborer le même visage….
Un sourire étira ses lèvres, parfait reflet du sien…Elle s’avança un peu et se calla contre lui, la tête dans son cou…La jeune femme ferma les yeux et sentit bientôt un bras se refermer autour d’elle, l’enveloppant dans une étreinte protectrice…
Un baiser dans ses cheveux…une main sur son ventre arrondi…Un je t’aime, murmuré, à peine audible…tout cela était tellement lui…elle soupira de bien être et sa main libre vint se poser sur la sienne, entrelacent ses doigts aux siens…
Le jeune homme quitta sa contemplation et posa son regard sur leurs mains entrelacées, où brillait deux alliances…Symboles éternels de leur amour…Il resta un long moment, sans penser à rien…ses yeux regardant leurs mains, qui caressaient l’endroit où était abrité le fruit de leur amour…Puis, il releva les yeux vers elle, un regard des plus doux accompagnait son sourire…
John : - Tu sais, j’ai hâte de pouvoir la prendre dans mes bras.
Elizabeth : (Souriant) – moi aussi. Mais il faudra encore attendre 4 mois, après, on l’aura tout à nous…
John : - Oui ! Au grand désespoir de Rodney !
Elizabeth (fronçant les sourcils) – Comment ça ?
John : - Je pense, que s’il avait le moyen de retarder indéfiniment ton accouchement, il le ferait. Je ne crois pas qu’il soit très pressé, que notre fille touche à tout et lui massacre son labo.
La jeune femme se mit à rire à cette remarque.
Elizabeth : - Tu as raison, mais je suis sûre que une fois qu’elle sera là, il ne pourra que l’adorer.
John : - Surtout quand on sait qu’elle sera aussi belle que sa maman !
Elizabeth plissa les yeux en souriant.
Elizabeth : - Vous n’êtes qu’un vile flatteur Colonel !
John : - C’est la stricte vérité. Dit-il en riant. Sa maman est la femme la plus belle, la plus charmante, la plus intelligente, la plus sexy du monde…
Elizabeth : (haussant un sourcils) – sexy ? Je ressemble à une baleine !
John : -
(dans un souffle) Tu es enceinte ma chérie. Crois moi, dit-il en se rapprochant, tu est terriblement sexy comme ça.
Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, leurs souffles se mêlaient…Leurs respirations s’accéléraient, faisant se frôler leurs cages thoraciques… Augmentant ainsi, peu à peu leur désir naissant…John frôla les lèvres de sa femme, qui ferma les yeux et ne put retenir un gémissement…