Tiens je voulais re-écrire, cela faisait longtemps. Plus ou moins pour ma satisfaction personnelle.
Alors une histoire simple, avec de l'humour (parce que sinon c'est relou), un peu de bataille (et tout le tintouin) et de l'O'neill parce que j'adore ce personnage.
Je n'accorde que peu d'intérêt aux grosses cohérences scientifiques (j'entends les truc à base de physique avancé ou de chimie de ouf) puisque je n'y pipe rien mais je tâche de faire un truc un peu réaliste donc à part si vous connaissez la physique quantique par coeur et que les pires théories que le commun des mortels ne pourraient comprendre, soyez indulgent tout de même.
Il ne s'agit pas d'une intrigue super-méga-giga exceptionnelle mais avec la volonté de détendre et de faire passer un petit moment.
Voilà donc un premier épisode de ma nouvelle fic.
Symbôles et présages.
Chapitre premier.
« Courir, c'est bien mais ça fatigue. Si seulement je possédais un vaisseau... Un cargo, juste pour ne pas à avoir traverser la planète de long en large. Le commerce d'arme permet d'avoir de quoi se défendre, manger mais même pas de quoi pouvoir se déplacer... Tu parles d'un job oui...
J'en ai sérieusement ma claque de cette vie.
Tiens !! »
Molloc s'arrêta net. Devant lui se tenait un vaisseau cargo. A l'abandon.
« c'est une blague non ? » dit-il tout bas
Il ouvrit la porte, entra dans l'habitacle. Bizarre. Rien ni personne dans la zone des anneaux.
Il alluma l'engin qui décolla aussitôt.
Côté paysage, ça change pas. Une vaste forêt de pin.
L'espace d'un instant, il jugea « l'emprunt » du vaisseau un peu trop facile, mais après tout, la roue tourne pour tout le monde non ?
Oui en effet Molloc, la roue tourne pour tous. Oui, tu dois savoir, Lecteur, que Molloc n'a pas été exempt de malheur pendant sa vie. Né d'une famille de jaffa à la solde du dieu Anubis avant la grande déchéance de ce dernier, elle fut reconvertie au protectorat de Ba'al. Un mal pour un bien ?!
Rien qu'avec çà, le pauvre ne débutait pas sa vie dans la joie et la bonne humeur.
Puis advint ce jour maudit. Alors qu'il arrivait dans une bourgade d'une planète dont on ne sait plus trop grand chose depuis l'arrivée des Oris, il fut poussé dans le puit, au centre du village par une bande de gamins chahutant avec des bâtons. A partir de là, il perdit un oeil.
Une autre fois, il fut piégé au beau milieu d'un champs de bataille. Bon les noms des goa'ulds représentés à cette bataille nous échappent à l'heure actuelle mais le fait est qu'il perdit le petit orteil de sa jambe gauche.
Je passe sur les nombreuses histoires où on lui arracha 4 dents de lait pour le soulager d'une rage de dents ; où un forgeron lui planta une épée, tout juste martelé et sortit de la forge, à vif dans le mollet gauche à la suite d'une maladresse ; où il surprit sa femme en compagnie de son meilleur ami dans le lit conjugal alors qu'il rentrait, en avance, d'une campagne de bataille fort fort lointaine...
Toujours là au mauvais endroit au mauvais moment.. Pauvre Molloc.
Alors oui, aujourd'hui la chance lui sourit. Enfin. Edenté, cyclopéen, un peu de chair en moins dans la jambe mais avec un vaisseau ! ENFIN !
Le vaisseau prit la direction du Nord-est. Peut être trouvera t-il des des clients potentiels.
Il se pavanait dans son vaisseau. Bon il ne brillait pas des masses, mais il volait. C'était l'essentiel.
Il jouait des loopings, des zigzags...
A la fin de sa récréation, il posa son joujou à quelques pas du village, qui d'ailleurs ressemblait plus à une mini-ville qu'un vulgaire bourg.
Il ouvrit la porte de son vaisseau sans se soucier le moins du monde qu'aujourd'hui allait être le jour le plus important de sa vie. Il allait faire une rencontre qui allait changer pour toujours sa vie.
L'anneau circulaire, planté là depuis des génération sembla s'activer. Une vague bleu fit son apparition. Des personnes traversèrent. Des accoutrements ridicules. L'un des voyageurs portaient des miroirs sur le nez, couvrant ses yeux. Un autre portait un tatouage sur le front, un jaffa sans nul doute. La femme menait des expériences avec un engin qu'elle tenait dans sa main. Enfin, un dernier homme fermait la marche. L'homme avec les lunettes l'interpella. On apprit par ce moyen le nom de l'autre : Jack.
En fait, il y eu une brève discussion inintéressante. Mais au moins, nous savons qu'il s'agit d'une équipe s'intitulant Sg-1 avec un certain Jack ou Homer (on ne sait pas exactement encore son nom), Sam, Teal'c et Daniel Jackson (c'est d'ailleurs assez drôle, ce dernier à un nom à rallonge, à moins que le jaffa ne s'amuse à donner l'intégralité de son nom mais dans quel but ?...mystère...).
Ils avançaient vers le nord-est eux aussi. En fait, ils suivaient le chemin les menant au village.
Sur le trajet, toujours des discussions sans intérêt aucun. Des mouvements de sourcils pour l'un d'entre eux ponctuaient la marche. Des éternuements pour l'autre. La femme restait à la queue du peloton donnant des coups d'oeil en direction des fessiers de ses messieurs. Quelle drôle de façon de penser !
Ils discutèrent de choses dont, dans cette région de la galaxie, les mots sonnaient un peu barbare.
Mais enfin ils arrivèrent à Brilliant, la fameuse mini-ville dont je parlais tout à l'heure.. Oui voilà, celle là même !!
On peut lire la lassitude du dénommé Jack à la vue du lieu.
- C'est bizarre çà, dit-il. A chaque visite, on trouve des forêts, des villages en terre et pailles et des types habillés comme au Moyen-Age, c'est pénible à la fin.
- Jack, répondit Daniel, vous exagérez tout de même. L'architecture n'a rien à voir avec ce que l'on peut trouver sur Terre à cette époque.
- Architecture ? Je ne vous parle pas d'architecture ! Je vous parle de vivre ! Ils vivent tous au Moyen-Age !
Teal'c restait détaché de la discussion. Il examinait les étals qui se chevauchaient le long de la rue principale. Il tiqua.
- O'neill, cria t-il.
Ce dernier se retourna en direction du jaffa.
- Oui Teal'c ?
Il lui fit un signe de la main afin de le faire venir jusqu'à lui. Une fois à ses côtés, le jaffa pointa du doigt un objet. Un objet étrangement familié. Jack s'approcha de l'étal dont le doigt de Teal'c pointait avec acharnement. Sam et Daniel suivirent.
Jack s'empara de l'objet.
- Non mais je rêve !! Dit-il
- C'est, c'est... balbutia Daniel..
Jack serra dans ses mains l'objet. Il serra les dents, manque de se mordre la langue.
Sous l'étal, le vendeur rangeait sa marchandise. Il se releva et salua les clients.
- Excellent choix Messieurs-Dames. De la grande qualité !
- Où vous êtes vous procuré cette chose ? Demanda O'neill
- Je vois que Monsieur est intéressé.
Il approcha sa bouche de l'oreille de son interlocuteur. Ce dernier eut un geste de recul comme pris d'une frayeur mais le vendeur lui fit signe du doigt de revenir. Il approcha son oreille. Le vendeur lui murmura :
-J'ai dû faire un très grand sacrifice pour acquérir cet objet de valeur. Je peux vous faire un prix d'ami.
- Jack se dressa tout comme le vendeur.
- Un prix d'ami hein ? Je t'en mettrais moi..
- Sachez que je ne dévoile jamais mes sources d'approvisionnements.
- Où avez vous récupéré cette chose ? Redemanda Jack. La prochaine fois je ne serais pas aussi poli.
Le vendeur sentit des gouttes de sueurs perler depuis son front jusqu'à sa bouche. Il les lécha avec la langue et répondit.
- Permettez moi de me présenter. Molloc. Je suis un marchant itinérant. Je ne vous dévoilerais pas mes sources mais je peux vous conduire jusqu'à l'endroit où j'effectue mes réapprovisionnements. Promettez moi simplement d'arrêter de me postillonner dessus et de ne plus me faire des menaces comme cela.
Jack acquiessa. Et tous les 5 prirent la direction du vaisseau cargo de Molloc.
Ils entrèrent et le nouveau propriétaire dit :
Tenez, aller voir dans l'arrière ma marchandise.
Sg-1 pénétra dans la soute, c'est alors que Molloc activa la fermeture de la porte de la soute, bloquant l'équipe terrienne.
Il verrouilla le système d'ouverture ainsi que celui des anneaux. Impossible pour eux de s'échapper.
Le vaisseau décolla. Il prit la direction de l'orbite de la planète et entra en hyperespace.
Molloc entendait depuis les commandes une discussion houleuse dans la soute.
- Mais vous vous rendez compte Jack tout ça pour çà !!! dit Daniel.
- Ca vaut là peine de savoir, répondit-il
- Je ne pense pas non, rétorqua l'archéologue.
- Et pourquoi je vous prie ?
-Parce que....parce que il ne sert plus à rien maintenant ! Vu l'état dans lequel il se trouve.
-Et alors ? Il nous faut savoir ! Pourquoi ce revendeur à la noix possède un de nos G.D.O. ?
Une secousse informa les prisonnier que le vaisseau avait fini sa course en hyperespace. C'est à chaque fois un petit chatouillement en bas du ventre qui fait que l'on sait !
L'estomac remonte un peu, les intestins se soulèvent doucement chatouillant ainsi le diaphragme.
Bref..
La porte de la soute s'ouvrit, Molloc accompagné de 3 personnes, armes pointées vers Sg-1, leur ordonna de sortir du véhicule volant.
On leur banda les yeux. On les conduisit dans un bâtiment. On les fit s'assoir sur 4 tonneaux.
- Bienvenue SG-1, dit une voix qui semblait familière.
- Ho non, non, non pas toi, répondit Jack. Pourquoi toi ?
- Moi aussi je suis heureux de vous revoir Jack, Sam, Teal'c et Daniel Jackson. Je suis extrêmement heureux que l'on soit tombé miraculeusement sur vous.
- Qu'est ce que tu nous veux ? Demanda le colonel.
- Ce que je veux ?
Il éclata de rire. Des personnes autour des « aveugles » rirent à leur tour.
- Ce que je veux ? Et bien la récompense que vos informations vont me permettre de revendre. Ainsi que l'énorme bonus de vos têtes sur un plateau d'argent
(Il s'agit bien sûr ici, d'une expression, nous ne sommes pas sûr qu'il en existe sur cette planète..)
O'neill pinça ses lèvre.
- Allez, sois sympa, libères nous !
- Vous aviez promis de m'aider. Je n'ai pas encore vu les fruits de votre travail pour les miens.
- Mais les goa'uld ont été vaincu non ?
- Oui mais les miens ont été décimé.
- Rhoo... les grands mots de suite. Libères nous et nous t'aiderons.
Trop tard O'neill, trop tard.
L'odieux personnage retenant Sg-1 ordonna aux gardes de préparer les outils pour les supplices.
Voilà, alors bien que peu conventionnelle je me suis amusé à l'écrire, j'espère que vous vous amuserez à la lire.
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