Stargate World of Art
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
ForumForum  PortailPortail  AccueilAccueil  GateNewsGateNews  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Manga Chainsaw Man : où acheter le Tome 17 édition Collector de ...
19.99 €
Voir le deal

 

 Série d'OS : L'ascenseur

Aller en bas 
AuteurMessage
Angelgym34
Sous-lieutenant
Sous-lieutenant
Angelgym34


Féminin Nombre de messages : 35
Age : 41
Localisation : Béziers
Emploi : Auxiliaire de puériculture
Loisirs : Lecture, écriture,...
Date d'inscription : 05/12/2009

Série d'OS : L'ascenseur Empty
MessageSujet: Série d'OS : L'ascenseur   Série d'OS : L'ascenseur EmptyDim 10 Jan - 20:15

Titre : L’ascenseur 1.

Auteur : Angelgym34.

Série : Stargate SG-1.

Genre/Pairing : Jack & Sam, romance, humour +++ (enfin le mien).

Personnage : Jack et Sam.


Résumé : Des militaires, un ascenseur, une panne, des évènements surprenants et un général…

Saison : Angie (Cet OS s’intègre dans la série d’épisode que j’écris formant une saison complète).

Note de l’auteur : Petit délire lancé à partir d’une simple idée. En espérant que ça vous plaira. Bonne lecture à toutes et à tous.


****************************************************************


Une permission. Enfin. J’attends ça depuis tellement longtemps et pourtant je ne suis pas du genre à demander des congés à tout bout de champ. Je préfère occuper mon temps à des choses plus utiles et qui pourraient un jour sauver notre planète de la menace Goa’uld. Notre dernière mission a été plus que difficile. J’ai cru le perdre à jamais lorsqu’une lance Jaffa l’a atteint dans le dos. Heureusement, Janet est parvenue à lui sauver la vie. Je l’ai veillé jour et nuit jusqu’à ce qu’il reprenne conscience, mais aujourd’hui
il va mieux et nous bénéficions de quelques jours de congés. J’en profite donc maintenant pour rentrer à la maison. Depuis le temps que je n’y ai pas mit les pieds, il doit y avoir un sacré bazar. J’ai revêtue ma jolie robe blanche achetée l’année dernière lors des soldes d’été. Mes petites chaussures blanches du mariage de mon frère se mariant parfaitement avec ma robe et j’ai prit soin de mettre mon petit gilet bleu. Celui qu’il aime tant. Je sais que c’est
stupide et pathétique mais il me fait penser à lui à chaque fois que je le porte. Mon sac à main à l’épaule. Je vois les portes de l’ascenseur ouverte à mon étage. Si je ne le prends pas de suite, je suis bonne pour attendre au moins un quart d’heure de plus à la base pour remonter à la surface lorsque l’appareil sera redescendu. J’entends alors des voix dans le monte charge. Je tente alors le tout pour le tout et me met à courir.
-« Gardez les portes de l’ascenseur ouvertes ! » Criai-je du bout du couloir.
Je vois alors une main empêcher les portes de se refermer et je le remercie intérieurement pour cette attention. Lorsque que je parvins à l’entrée du monte charge, je découvre trois hommes dans la cabine. Il s’agit du colonel Smith, du colonel Adams et du major Kelly. Ils ont toujours eu une façon étrange de me regarder ses trois là mais après tout, ils doivent être comme ça avec tout le monde, je pense. Qu’importe, de toute façon, il n’y a que lui que j’aime. J’entre alors dans l’appareil après les avoir salué.
-« Mes colonels ! Major ! »
-« Major Carter ! » Répondirent les trois hommes avec des sourires en coin.
Les portes de l’appareil se refermèrent juste après mon entrée. Je me tourne pour faire face aux portes et me mets à regarder les chiffres indiquant les étages défiler. La montée est vraiment trop longue à mon goût et j’ai l’impression que ses trois hommes parlent de moi. Je peux sentir leurs regards posés sur … mes fesses. Mon dieu, satané ascenseur, qu’est-ce que tu fiches ? Accélère le mouvement pour que je puisse sortir d’ici et enfin rentrer chez moi. C’est alors qu’un corps vint se coller contre le mien. D’abord surprise, je ne bouge pas. Peut-être va-t-il se retirer en excusant de m’avoir bousculé car il chahutait avec ses amis mais lorsque son souffle chaud vint se poser dans mon cou, je comprends alors qu’il s’agit d’autre chose que d’une bousculade. Mon cœur se met à battre à tout rompre. Pas d’excitation, non, loin de là mais de crainte. Que lui passe-t-il par la tête ? Ne savent-ils donc pas qu’il y a une caméra de surveillance dans l’ascenseur. Je lève discrètement les yeux vers cette caméra et je m’aperçois que certains fils ont été débranchés et que le clignotant vert est éteins. Je pense comprendre ce qui se passe et ce n’est absolument pas bon signe pour moi. Je tressaillis lorsque l’une de ses mains passe autour de ma taille pour me plaquer contre son corps. Je sens alors son membre se tendre et je me sens devenir rouge pivoine. Que faire dans un moment pareil ? Je sursaute légèrement lorsque je sens une seconde main se poser sur mon cou et commencer sa descente lentement jusque vers mes seins. Ah ça non mon coco. C’est hors de question. Je fais semblant de replacer la lanière de mon sac à main sur l’épaule et je croise mes bras suffisamment haut de façon à lui barrer la route. Contre toute attente, je vois le colonel Adams se placer devant moi et pas vraiment à distance raisonnable. Ses lèvres frôlent les miennes. J’ai chaud vraiment chaud et je sens mon corps sur le point de se mettre à trembler. Mais que se passe t-il ici ? On me fait une blague ? Ils ont été contaminés par une drogue extraterrestre ? Il faut que je trouve une solution car je ne pense pas qu’ils soient dans leurs états normaux. Une paire de main se pose sur mes épaules et je sens mon gilet commencer à descendre. Non mais ça ne va vraiment pas. Je ne vais certainement pas me laisser faire et ce même en face de deux colonels. Peu-importe ce que je risque par rapport à ma carrière. Je suis une femme d’accord mais avant tout une militaire lorsque je suis dans cette base.
-« Mais qu’est-ce que vous faites à la fin ? Lâchez-moi messieurs ! » Paniquai-je.
Je tente alors de repousser toutes les mains qui sont posées sur moi. S’en est trop. Ils sont complètement fous, ce n’est pas possible. Même s’il m’apprécie plus que comme une collègue, ils ne sont pas sans savoir que la règle de non-fraternisation existe pour tout le monde. Sinon, j’aurai déjà tenté depuis bien longtemps quelque chose avec Jack O’Neill. Jack mon dieu, quelle cruche j’ai été. Il doit sortir de l’infirmerie pour se rendre chez lui. J’aurai mieux fait de l’attendre et de monter avec lui. Au moins, il aurait été respectueux vis-à-vis de moi. Je suis alors sortit de mes pensées lorsque je sens une main se poser sur ma cuisse en soulevant ma robe. Je sens que je vais devenir folle si je ne mets pas fin à tout cela tout de suite. Je défais mes bras afin de retirer
cette main de ma cuisse mais je sens le souffle du colonel Smith proche de mon oreille gauche.
-« Chuttttt … et laissez-vous faire major … C’est un ordre ! » Chuchota Smith à mon oreille en me faisant sursauter.
-« Vous n’avez pas à me donner ce genre d’ordre monsieur … ni même de me faire subir ce genre de chose. Je pourrai en référer à mes supérieurs hiérarchiques ! » Crachai-je en continuant de me débattre contre eux.
Sans m’y attendre, une main se pose avec force sur ma joue laissant échapper un claquement. Mais ils sont vraiment malades. Voilà qu’ils se mettent à me frapper maintenant. Alors que j’avais décroisé mes bras et sans que je puisse comprendre quoi que ce soit de la suite, mon gilet n’était plus sur mes épaules. En revanche, leurs mains caressaient ma peau et mon visage devait probablement traduire plus de dégout que du plaisir au vue du colonel Adams qui me fusillait du regard. Je n’y peux rien si ces hommes ne me font aucun effet. Après tout, je suis humaine et une femme. Une femme déjà éprise de quelqu’un de fantastique, de merveilleux, de doux et surtout d’humain. Mon inquiétude grandissait au fil des minutes et cet ascenseur qui avançait trop doucement. Comment vais-je pouvoir me sortir de là ? Les battements de mon cœur s’accéléraient de plus en plus. Je ne devrais pas avoir peur car je n’ai pas peur de grand-chose mais pendant mes années d’entrainement avant de pouvoir vraiment être militaire, jamais on ne m’avait appris à comment réagir face à une chose pareille. Est-ce que les autres femmes de la base étaient traitées de la même manière qu’elle en ce moment ? Ou se traitement de faveur lui était spécialement réservé. Je bondis alors en sentant les deux mains du colonel Smith se poser sur ma poitrine qui se soulève et se baisse de façon extrêmement rapide. Moi qui ne voulais pas montrer la peur que je ressens, c’est raté.
-« Messieurs ! Je vais être obligée d’employer la force si vous ne me laissez pas tranquille ! » Signalai-je non certaine de pouvoir réellement faire grand-chose.
Les trois hommes ne changèrent rien à leur plan et continuèrent de caresser mon corps. Là, s’en est de trop, je me dois d’agir avant qu’ils n’aillent trop loin. D’ailleurs, j’aurai déjà du le faire depuis longtemps mais la peur me paralysait. Ayant mes jambes de libres, Je soulève ma jambe gauche pour aller frapper le major Kelly mais voyant ce que j’étais entrain de tenter, Smith attrapa violemment mes mains pour les resserrer dans mon dos non sans me faire très mal. Adams me frappa alors pour la seconde fois au visage mais cette fois, je me sens plus sonnée. Ma lèvre m’est très douloureuse mais je sens qu’elle est fendue. Un liquide visqueux et chaud coule le long de celle-ci me prouvant qu’ils viennent cette fois de me blesser. Smith passa alors devant moi et me plaqua contre la paroi dure et froide de l’ascenseur non sans faire attention que je me cogne. Ma tête heurte le mur et je grimace de douleur sans laisser aucun cri sortir de ma bouche. Le major Kelly se trouve à ma droite et me tient un bras. Je le sens qui commence à soulever ma robe pour replacer sa main sur ma cuisse. Je tente de bouger mes jambes pour l’en empêcher mais rien à faire, je suis totalement bloquée. Comment ai-je pu me laisser faire ainsi ? Ah, elle est belle la militaire super intelligente qui ne sait pas se défendre seule face à trois gradés de l’armée. Le colonel Adams était sur ma gauche, il tenait ma seconde main et glissait ses doigts le long de mon bras. Je tentais de me défendre en bougeant mais Smith, bien plus fort que moi, me plaqua une fois de plus violemment contre la paroi de l’ascenseur. Je sens que mes yeux sont écarquillés par la peur et je ne sais plus comment faire pour pouvoir m’en sortir. Je n’arrive plus à réfléchir avec toutes ses mains posées sur mon corps. J’en ai assez de tout ça. Je veux que ça cesse. J’en peux plus. Je sens les larmes me monter aux yeux. Je ne veux pourtant pas pleurer devant eux mais je ne contrôle plus rien. Ni la situation, ni même mon corps. Je sens ce liquide chaud et salé couler le long de mes joues.
-« STOP !!! LACHEZ-MOI !!! » Hurlai-je n’en pouvant plus.
Les deux mains du colonel Smith se posèrent alors sur mes joues et son visage se rapprocha de moi. Je tentai de tourner la tête sur les côtés afin qu’il ne m’embrasse pas mais il parvint par la force à m’éviter de bouger. Trop tard, ses lèvres se posent sur les miennes. Je ferme la bouche de toutes mes forces et ne réponds pas à son baiser pour le moins écœurant. Je sens sa langue qui tente d’entrer pour s’approprier la mienne mais je m’y refuse. Plutôt mourir. Sa bouche s’est emparée de la mienne et il ne compte pas se retirer tant que je ne lui aurai pas donné ce qu’il veut. Je sens l’air commencer à me manquer et la douleur de ma lèvre fendue mais je n’ouvrirai certainement pas la bouche. Je tente encore une fois de me dégager mais son corps est collé contre le mien m’empêchant ainsi le moindre mouvement. Je désespère à pouvoir me sortir de là et mes larmes redoublent de volume.


Je suis sorti de l’infirmerie depuis plusieurs minutes maintenant et m’étais changé en civil avant de m’arrêter au mess histoire de prendre quelque chose à manger. Quelque chose de plus comestible que ce que donne Janet à ses patients pour les achever. J’ai revêtu mon pantalon beige, mon tee-shirt noir et ma superbe veste en cuir noire. Je suis ravi de pouvoir enfin quitter ce complexe pour plusieurs jours. Ma blessure au ventre va mieux mais est encore douloureuse. Je préfère tout de même me reposer à la maison avec un bon pacte de bière et un match de Hockey à la télévision. Il ne manquerait plus que Carter avec pour que le tableau soit complet. Carter ! Et dire qu’elle m’a veillée jour et nuit pendant ses deux jours d’observation. L’avait-elle fait comme s’il avait s’agissait de Daniel ou Teal’c ? Où l’avait-elle fait parce qu’il s’agissait de lui et qu’elle éprouvait des sentiments aussi fort
que ce que lui ressent pour elle ? Non, il devait se faire des idées, elle le considérait comme un ami, un frère, un collègue mais certainement pas comme autre chose. Tiens ! Et si j’allais la voir à son labo avant de quitter la base. Avec quelques jours de repos, je pense qu’elle va encore rester ici pour bidouiller son réacteur à Naquadah. J’appui sur le bouton de l’ascenseur et je mets par habitude mes mains dans mes poches. Mais un cri retentit à mes oreilles alors que l’ascenseur s’arrête à mon niveau.
-« STOP !!! LACHEZ-MOI !!! »
Cette voix me dit quelque chose. C’est même la voix de Carter mais pourquoi crierait-elle un truc comme ça ? Je sors une main de ma poche pour appuyer à nouveau sur le bouton espérant que cela fera ouvrir les portes un peu plus vite mais je sais que ça n’y fera rien du tout. Mon cœur s’est emballé depuis que j’ai reconnu sa voix. Que se passe t-il là-dedans ? Enfin les portes s’ouvrent et … Oh non mais … Ce n’est pas possible. Mes mains se crispent et se serrent à tel point que mon sang à du mal à circuler dans mes veines. Je sens la colère monter en moi. Sam. Ma Sam prisonnière de ces deux colonels et de ce major. Je profite du fait que ses hommes ne m’ont pas encore vu pour entrer dans l’appareil.
-« Je vous conseille vivement de la laisser tranquille ! » Criai-je furieux.
Les trois hommes firent alors un bond relâchant Sam qui put reprendre son souffle n’en pouvant plus. Les larmes continuaient de couler sans cesse le long de ses joues. Elle avait récupéré ses bras qu’elle croisa à nouveau contre son torse comme pour se donner une contenance. Si j’avais été armé, je les aurai déjà tous tué sur place pour ne serait-ce qu’avoir posé la main sur elle. Son visage était tuméfié par des coups qu’ils avaient du lui porter et de plus, elle était effrayée. En premier lieu, je me dois de la sortir de là.
-« Carter ! Venez par là ! » Dis-je doucement en tendant ma main vers elle.
Elle lève alors des yeux désespérés vers moi puis apeuré à ses trois types. C’est hésitante et tremblante qu’elle lève l’une de ses mains pour prendre la mienne. Le contact de sa peau électrise tout mon corps. Sa main si douce dans la mienne, je me serai cru au paradis s’il n’y avait pas ces hommes et cette base autour de nous. Je la tire alors vers moi et elle tombe dans mes bras mais aux regards que lui portent les trois hommes, je comprends qu’ils n’ont pas envie de s’arrêter là avec elle et il est absolument hors de question qu’il la retouche. Je me décale alors pour me placer entre ses trois hommes et Sam. C’est MA Sam. Comme j’aimerai qu’elle soit mienne et que cette loi soit abolie.
-« Ca va Carter ? » Demandai-je sans même la regarder.
Mais la jeune femme était encore sous le choc et n’avait pas percuté à ma question. Les trois hommes passent alors devant moi pour quitter l’ascenseur. Les portes se referment alors et je me retrouve donc seul avec Carter. Je la vois alors se décaler pour tomber le long de la paroi. Elle est maintenant à genoux sur le sol de l’ascenseur, les poings posés parterre, en sanglots. Je n’avais pas encore remarqué jusqu’à présent la ravissante robe blanche qu’elle porte. Elle est vraiment magnifique. Je vois son gilet bleu qui est resté sur le sol. Je l’attrape et m’approche doucement d’elle puis m’assois. Je sens alors qu’elle s’en veut mais pourquoi ?
-« Carter ? »
-« Je suis tellement désolée mon colonel ! Tellement désolée ! » S’excusa t-elle.
-« Carter ! Arrêtez ! Vous n’y êtes absolument pour rien ! » Tentai-je de la rassurer en remettant son gilet sur ses épaules.
-« J’arrive à me défendre contre des gardes Jaffa mais je suis incapable de faire face à trois soldats de l’USAF ! » Pleura t-elle.
-« Vous ne pouviez rien seule contre eux ! Ils étaient plus forts que vous major ! Ne vous torturez pas comme ça ! Le principal, c’est que vous n’ayez rien ! » Dis-je en l’attirant contre moi.
-« Merci mon colonel ! Merci beaucoup ! » Souffla t-elle en se laissant aller dans mes bras.
Sentant ses muscles se relâcher, j’entreprends alors de refermer mon étreinte sur elle afin de la rassurer du maximum que je le peux. Je sens sa respiration ralentir et sa tête se nicher au creux de mon cou. Une fois bien calmée, je déchire un morceau de mon tee-shirt afin de nettoyer le filet de sang qui coule de sa lèvre fendue. Mais alors que nos deux corps sont maintenant détendus, une secousse fit arrêter l’ascenseur soudainement. La main de Carter est maintenant crispée et tient fermement ma veste. Je tente de me dégager mais elle me regarde à la fois déçue et effrayée. Il ne faut pas qu’elle croit que je la repousse, au contraire, j’aimerai la garder contre moi mais je dois également appeler de l’aide.
-« Il faut qu’on appelle du secours où nous ne sortirons jamais d’ici. » Lui dis-je en posant ma main sur la sienne.
Visiblement, elle a comprit car elle a retiré sa main et ses joues s’empourprent. Je lui souris alors et me dirige vers l’interphone pour appuyer sur le bouton d’appel.
-« Allo !!! Allo !!! Y’a quelqu’un ? »
-« Oui ! » Me répondit un militaire.
-« Je suis le colonel O’Neill ! Avec le major Carter, nous sommes coincés dans l’ascenseur ! Ca serait vraiment sympa de nous aider ! » Dis-je en regardant Sam.
-« A quel étage êtes-vous coincés mon colonel ? »
-« Au niveau -12 ! » Souris-je à la jeune femme pour la rassurer.
-« Très bien ! Je vous envoie le technicien monsieur ! »
-« Merci sergent » Dis-je en reposant le combiné sur la paroi « Vous avez entendu Carter ? Les secours arrivent ! J’espère que vous tiendrez le coup ! »
Sam m’adressa alors un léger sourire mais elle restait assise contre la paroi, recroqueviller sur elle-même. Son regard exprimait de la peur. J’espère qu’elle n’a pas peur de moi au moins.Je m’approche alors doucement d’elle et me réinstalle à ses côtés. Elle n’ose pas me regarder et continue de scruter l’ascenseur d’un air effrayée. Mais qu’est-ce qu’elle me fait encore ? Elle commence à s’agiter et son thorax se soulève à une vitesse impressionnante.
-« Carter ? » M’inquiétai-je « Carter ? Ca va ? »
-« Je … je … je suis … claustrophobe. » Me chuchota t-elle.
-« Ok ! Je vois ! » Dis-je en me frottant la nuque.
Cette femme fait des missions plus que dangereuses, se retrouvent parfois enfermée dans des cellules lors de nos séquestrations et c’est maintenant qu’elle m’apprend qu’elle est claustrophobe. Bon et bien à moi de jouer et de la rassurer au maximum. Que doit-on faire pour détendre une personne et la faire penser à autre chose ? J’aurai bien une idée pour la détendre mais je doute que ce soit le lieu et le moment. Pourtant j’en ai tellement envi et les caméras ne fonctionnent pas. Ce serait vraiment l’occasion mais pourrait-il profiter de la faiblesse de la jeune femme dans un moment comme celui-ci ?
-« Je ne supporte plus d’être enfermer dans cette boite de conserve ! » Paniqua t-elle en se redressant.
-« Le technicien fait de son mieux Carter ! Ne vous en faites pas, nous serons bientôt dehors ! »
-« Non mon colonel ! C’est maintenant que je veux sortir ! » Dit-elle en se levant pour tenter d’ouvrir la porte avant de finir par retirer son gilet « J’ai l’impression d’étouffer ! »
Oh mon dieu, mais qu’est-ce qu’elle fait ? Elle va finir par me tuer. Pourquoi retire t-elle son gilet ? Sa tenue n’arrange en rien les choses. A vrai dire, il n’y a rien qui arrange les choses en ce moment à part peut-être le technicien qui tente de réparer l’ascenseur. Même dans mes rêves les plus fous, je n’avais pas pensé me retrouver coincé dans un ascenseur avec une Carter claustrophobe qui se déshabille devant moi. Je baisse alors mon regard en espérant qu’elle va reprendre la situation en main. Le gilet vient d’atterrir parterre. Aucun homme ne peut tenir face à une femme comme elle. C’est impossible. Elle est trop belle, trop parfaite et j’ai tellement envi de l’embrasser en y mettant tout l’amour que je lui porte. Bon Jack, stop. Arrête de rêver. Tu es là pour la rassurer, pas pour fantasmer sur elle alors qu’elle ne se sent pas bien. Je me redresse alors et me dirige vers elle. Tant pi si elle me gifle ou si elle me repousse. Je dois tout de même tenter le coup. Ah non Carter, pas la robe. Gardez la robe où je ne répondrais plus de mes gestes. Eh merde, sa robe est déjà arrivée à ses chevilles. Je sens mon corps réagir. J’ai chaud, très chaud d’un coup. Si ça avait été une autre femme que Carter, ça n’aurait posé aucun problème mais là, impossible de résister. Cette femme est une déesse. Comment ne pas tomber amoureux d’elle ? Ses sous-vêtements blancs en dentelle me font défaillir.
-« Carter !!! Qu’est-ce que vous faites ? » Tremblai-je en me passant la main devant le visage ayant de plus en plus chaud.
-« J’ai chaud ! J’étouffe ! » S’énerva Sam en passant sensuellement sa main sur son cou.
Je ne peux me contenir plus longtemps. Je fais les quelques pas qui nous séparent. Elle me regarde l’air effrayée par la situation. « Et oui chérie, fallait y penser avant de me rendre fou. » Je pose mes mains sur ses hanches et la rapproche de mon corps pour la coller contre moi. Elle me regarde penaude, ne comprenant pas la situation. Je la fixe alors intensément. Je l’aime tellement. Je ne pourrai pas vivre sans elle. J’avance alors doucement mon visage du sien. Nos souffles se mélangent. Je garde mes yeux plongés dans les siens. Visiblement, elle ne peut bouger et reste immobile. Une chose est sure. Ce rapprochement lui a permit de se détendre. Contre toute attente, je la vois se grandir pour se mettre sur la pointe des pieds et terminer l’avancée. Nos lèvres se soudent alors dans un doux et profond baiser. Je sens ses mains entourer mon cou et son corps se plaquer contre le mien. Il s’intensifie au fil des secondes et nos langues finissent par se rencontrer dans un balai sensuel. C’est à regret que nos lèvres se quittèrent mais nos fronts restèrent collés l’un à l’autre. Je la vois sourire et toutes mes craintes s’en vont alors. Elle a l’air d’avoir apprécié autant que moi.
-« Je t’aime Sam ! »
Je la vois alors fermer les yeux. Elle décolle son front du mien afin de me faire face. Elle ouvre les yeux. Ils sont larmoyants. Bon sang, elle pleure. Mais pourquoi ? Ne ressentait-elle pas la même chose à mon égard ? Pourquoi avoir répondu à mon baiser si elle ne ressentait rien ? Elle me sourit en laissant les larmes couler le long de ses joues.
-« Je t’aime aussi Jack ! »
C’est alors que contre toute attente, les portes de l’ascenseur s’ouvre que nous sommes toujours enlacés l’un contre l’autre. Le regard de Sam est pétrifié et ses mains se détachent de mon cou pour se refermer sur elle. Mince, j’avais oublié la tenue dans laquelle elle se trouvait avec ce baiser. Je retire mes bras de son corps et fais demi-tour pour voir les nouveaux arrivants. Oh c’est pas vrai. C’est bien ma veine tient. Pour une fois que je tente quelque chose avec le major, il faut que le général soit dans le coin. Le pire, c’est qu’il sourit au lieu d’être en colère. Est-ce que c’est bon signe ou est-ce que nous allons avoir des problèmes avec le major Carter ? Après tout, à part ce fantastique baiser, nous n’avons rien fait de mal. Bon il est vrai que de découvrir le major Carter en sous-vêtements dans mes bras peut paraître soupçonneux mais ce n’est pas ce qu’ils croient. C’est alors que je vois un des officiers se pencher sur le côté. Mais qu’est-ce qu’il a celui-là ? Qu’est-ce qu’il cherche comme ça ? Je pense alors à Sam qui se colle à moi. Oh non. Pas ça. Pas devant le général en plus ou il va nous tuer sur place. Je me souviens ensuite qu’elle n’est qu’en sous-vêtement. Je comprends maintenant ce que cherche à faire le sergent et je le fusille du regard. De quel droit se permet-il de regarder MON major de la sorte. Je retire alors ma veste et la tend à la jeune femme qui l’enfile sans se faire prier.
-« Tout va bien ? » Demanda le général en nous regardant tour à tour.
-« Ecoutez mon général, je peux parfaitement vous expliquer la situation … » Commençai-je en cherchant une explication plausible qui ne venait pas.
-« La loi de non-fraternisation a été abolie depuis peu colonel O’Neill. Vous êtes libre de faire ce que vous voulez mais restez correct à la base ! » Me coupa le général un léger sourire sur les lèvres.
Quoi ? La loi a été abolie et on ne m’a rien dit. Cela fait déjà quelques jours que j’aurai pu sauter sur Carter. Enfin, lui sauter dessus au sens figuré. Cela veut dire que nous pourrons échanger de nouveaux baisers sans craindre des représailles. Sam se trouve toujours derrière moi et affiche un magnifique sourire depuis qu’elle a entendu les paroles du général. Surement rassurée que nous ne risquons rien après ce que nous avons fait dans cet ascenseur. Son visage change d’expression en regardant droit devant elle. Je me retourne alors vers la direction qu’elle fixe et je vois le sergent sourire puis se relever pour entrer dans l’ascenseur
en tentant de regarder Carter. Je savais que le major Carter était convoitée par beaucoup d’hommes dans la base mais là, c’est hors de question. Elle sera à moi et à personne d’autres même si pour cela je dois me battre. Il s’avance alors dangereusement d’elle par le côté et je lui bloque l’accès en appuyant mon bras contre la paroi pour l’empêcher d’aller plus loin.
-« Ce qui veut dire que … » Sourit le sergent en passant près du général Hammond.
-« Qu’il va surtout falloir que vous preniez un ticket sergent ! » Le fusillai-je du regard tout en serrant les poings.
Hammond sourit à ma remarque et quitte les lieux en appelant le sergent à le suivre. Maintenant que tout le monde est parti, je me baisse pour récupérer la robe de Carter et la lui tendre. Celle-ci tente tant bien que mal à la remettre puis me rend ma
veste alors qu’elle remet son gilet.
-« Bon repos colonel ! Major ! » Sourit le général en tournant les talons.
-« Merci mon général ! » Dis-je en prenant délicatement la main de Sam dans la mienne.
Les portes de l’ascenseur se referment et l’appareil remonte pour cette fois atteindre la surface et quitter cette base. Je me tourne alors vers elle qui me sourit
tendrement. Elle est si belle, si tendre, si amoureuse. Je suis tellement
heureux et maintenant, plus rien ne peut m’empêcher de l’aimer. Elle a l’air
d’être d’accord avec moi et je lui souris.
-« On va chez toi ou chez moi ? » Demandai-je un large sourire sur les lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Angelgym34
Sous-lieutenant
Sous-lieutenant
Angelgym34


Féminin Nombre de messages : 35
Age : 41
Localisation : Béziers
Emploi : Auxiliaire de puériculture
Loisirs : Lecture, écriture,...
Date d'inscription : 05/12/2009

Série d'OS : L'ascenseur Empty
MessageSujet: Re: Série d'OS : L'ascenseur   Série d'OS : L'ascenseur EmptyLun 11 Jan - 18:31

Titre : L’ascenseur 2.

Auteur : Angelgym34.

Série : Stargate SG-1.

Genre/Pairing : Jack & Sam, romance, humour +++ (enfin le mien, encore une fois).

Personnage : Jack et Sam.

Résumé : Toujours des militaires, toujours un ascenseur, toujours une panne, toujours des évènements surprenant, mais cette fois, une intruse vient les rejoindre pour le plus grand désespoir de Sam.

Saison : Angie (Cet OS s’intègre dans la série d’épisode que j’écris formant une saison complète).

Note de l’auteur : Deuxième OS. Nouveau petit délire lancé à partir d’une simple idée. En espérant que ça vous plaira. Bonne lecture à toutes et à tous.


****************************************************************


Les quelques jours de repos se sont terminés et il faut revenir à la base. Maintenant que nous sommes ensembles et que cette fameuse loi de non-fraternisation a été abolie de notre base, je peux la prendre dans mes bras n’importe quand, l’embrasser quand je veux et la taquiner un peu plus souvent. Nous descendons ensemble de mon 4X4 et nous dirigeons vers la porte de l’ascenseur. Les deux soldats en faction n’avaient pas l’air de se rendre compte que j’étais présent. Leurs regards instants sur les fesses de ma fiancée me portaient légèrement sur le système à force. Si jamais ils ne cessent pas, je ne pourrai pas me contenir plus longtemps. J’ai senti une main se glisser dans la mienne et aussitôt, je me calmais. Elle savait vraiment y faire avec moi. Elle avait senti que j’étais énervée, mais lorsque j’ai tourné la tête vers elle, je la vis fusiller les deux militaires. Je souris franchement : « C’est bien ma petite femme ». Je l’aime tellement. Un petit son annonçant que l’ascenseur était enfin parmi nous, nous sorti de nos pensées. Les portes s’ouvrirent et l’appareil fut vide. Par galanterie, je lui fis signe d’entrer la première et la suivi non sans en profiter pour la regarder de la tête au pied avec grande envie. Cette femme me rendait fou. Elle était parfaite et elle était rien que pour moi. Je la regardais avec malice.
-« Quoi !!! Pourquoi tu me regardes comme ça ? » Me demanda t-elle surprise.
-« J’ai envie de toi ! » Dis-je en m’approchant doucement d’elle.
-« Pas ici voyons Jack ! On pourrait nous surprendre ! » Rougit-elle en souriant.
-« M’en fous ! »
-« Jack ! La caméra fonctionne et tu sais bien que je suis assez mal dans les ascenseurs ! »
-« Je peux régler ses deux problèmes en quelques gestes tu sais ? Couper les fils de la caméra et passer mon temps à t’embrasser pour te garder au plus calme sont deux choses où je n’ai pas besoin de tes théories scientifiques ! » Souris-je en plongeant mon regard dans le sien.
La jeune femme riait et me regardait m’approcher encore plus d’elle. Je n’étais maintenant qu’à quelques centimètres d’elle. Je sentais ses mains se poser sur mon torse et j’en frissonnais. J’avais beau être avec cette femme depuis maintenant quelques mois, qu’elle me faisait toujours le même effet lorsqu’elle me touchait. Je posais mes mains sur ses hanches et la sentit tressaillir. Son regard avait changé. Il était bien noir. Noir de désir et tout cela, rien que pour moi. J’avançais doucement mon visage du sien, près à capturer ses lèvres si douce et sensuelle lorsqu’une violente secousse nous obligeâmes à nous rapprocher. Les mains de Sam agrippèrent fortement mon tee-shirt alors que les miennes glissaient dans son dos pour l’attirer encore plus vers moi. La lumière de la pièce s’éteignit et nous nous retrouvâmes cette fois dans le noir. C’était bien notre chance. Ce n’était pas la première fois que ça nous arrivait et je commençais à penser que cet ascenseur devait le faire exprès lorsque nous étions seuls tous les deux. Même si je ne la voyais pas, je sentais et j’entendais la respiration de Sam s’accentuer. Je m’évertuais de la serrer d’avantage dans mes bras pour la calmer. Je savais à quel point elle avait horreur d’être coincée dans ces petits appareils.
-« Oh non ! Jack ! J’en supplie ! Fais-nous sortir d’ici ! » Trembla la voix de Sam.
-« Ca va aller Sam ! Tout va bien ! On va faire comme la dernière fois et appeler du secours pour qu’ils viennent réparer l’ascenseur ! » Dis-je pour la rassurer en lui frottant doucement le dos de mes mains.
Je tentais de me dégager d’elle, pour me diriger à tâtons contre les murs vers le panneau de l’ascenseur, et trouver le bouton d’appel afin d’informer les militaires de notre situation mais ce fut impossible. Et je su bien vite pourquoi.
-« Sam ! Je ne me décale que de quelques centimètres pour atteindre le panneau ! Ne t’inquiète pas ! Je ne quitterai pas cet appareil sans toi ! »
-« Je le sais ça mais … Je préfère venir avec toi ! »
Une lumière verte apparut ensuite dans l’ascenseur, celle de secours. Je me libérai de Sam et prit sa main pour l’inciter à me suivre. Je n’eue pas besoin de la convaincre qu’elle me suivait déjà. Nous nous trouvâmes devant le panneau et j’appuyai sur le bouton d’appel. Après quelques instants d’attente, une voix répondit.
-« J’écoute ! »
-« Je suis le colonel O’Neill ! Le major Carter et moi-même sommes coincés dans l’ascenseur ! Nous aurions besoin d’aide extérieur ! » Dis-je en restant calme.
-« Encore ! Mais ça ne vous était pas arrivé aussi il y a trois mois d’être coincé dans l’appareil avec le major ! » Dit l’homme en riant à tue-tête « Vous devez le faire exprès tous les deux ! »
-« Ecoute-moi bien espèce de … » Dit Sam en me poussant du panneau en commençant à s’énerver.
-« Ne l’écoutez pas ! Elle ne supporte pas d’être enfermée dans un ascenseur alors si vous pouviez faire vite SERGENT !!! » Dis-je en posant ma main sur la bouche de Sam afin de la faire taire.
-« Je vais voir si je peux trouver quelqu’un pour régler le problème ! »
-« Oh non sergent ! TROUVEZ quelqu’un et c’est un ORDRE ! FAITES-NOUS SORTIR D’ICI !!! » Hurla Sam après avoir réussi à retirer ma main.
-« A vos ordres major ! » Déclara le militaire mal à l’aise.
La communication fut interrompue et je me mis à scruter Sam du regard avec un sourire coquin sur les lèvres. Sam me regardait surprise, le regard rempli de stupéfaction.
-« Quoi ??? Pourquoi me regardes-tu comme ça ? » Me demanda t-elle toujours très énervée.
-« Tu sais que tu es super sexy lorsque tu te mets en colère mon cœur ? » Dis-en plantant mon regard dans le sien.
-« Pffff ! Ne dis pas de bêtises ! » Me dit-elle en gloussant avant de se reprendre « Et puis, je n’ai pas la tête à ça ! Je veux sortir d’ici Jack ! »
-« Je sais ! Mais on pourrait passer le temps en pensant à autre chose, tu n’crois pas ? »Dis-je en la collant contre moi et l’embrassant doucement dans le cou.
-« Jack ! Les caméras ! » Me réprimanda t-elle en tentant de me pousser.
-« Elles sont HS avec la panne ma puce ! » Dis-je en continuant d’embrasser son cou.
Sam ne dit rien et me laissa continuer mon exploration. Elle sentait si bon, sa peau était si douce, j’aimai la couvrir de baiser. Je l’aimais, un point c’est tout. Je ne voulais qu’elle dans ma vie. Je ferai tout pour elle. Tout. Je la sentis s’ouvrir à moi en levant la tête afin que je puisse m’immiscer plus facilement dans son cou. C’est alors qu’elle me hurla dans l’oreille et la senti trembler contre moi. Je n’y comprenais plus rien. Qu’est-ce qui se passait encore ? Pourquoi réagissait-elle ainsi ?
-« Quoi !!! Qu’est-ce qu’il y a ? » Demandais-je surpris.
-« Y’a une araignée ! » Trembla la jeune femme en se collant un peu plus contre moi.
-« Et ? » Questionnais-je en écarquillant les yeux.
-« J’ai horreur des araignées Jack ! Fais la partir ! » Dit-elle en plantant son regard terrifié dans le mien.
-« Oh écoute ma chérie ! Ce n’est qu’une toute petite araignée de rien du tout et puis, elle se contente de nous regarder, c’est tout ! » Dis-je tout de même amusé par la situation.
-« S’il te plait Jack ! » Continua t-elle en me suppliant du regard.
-« Bon aller toi ! File ! Ce n’sont pas des choses de ton âge ! » Criai-je directement à l’araignée en levant la tête vers elle.
Sam continuait de crisper ses mains sur mon tee-shirt mais leva la tête également pour voir l’araignée se mettre en marche.
-« C’est bien ! Gentille fifille ! » Dis-je en souriant.
Mais l’instant d’après, l’araignée ne tint plus au plafond et tomba… sur la poitrine de Sam, qui se mit à me hurler dans les oreilles. Elle combattait sans arrêt du serpent et avait peur d’une toute petite araignée. Je souriais. Cette araignée savait y faire. Ce devait être un mal ! Mon sourire s’effaça en voyant Sam me faire les gros yeux. Je signais tout seul mon arrêt de mort avec cette femme. Je comprenais que je n’étais vraiment pas sympa avec elle et il fallait dire qu’elle n’avait pas beaucoup de chance. Elle était claustrophobe et arachnophobe pour se retrouver coincée dans un ascenseur avec une araignée qui la dévisageait du regard.
-« Jack ! Enlève-la-moi ! Viiiiite ! » Hurla t-elle en bougeant dans tous les sens comme une furie.
-« Quoi !!! Tu veux que moi, je plonge ma main dans ton décolleté ! » M’étonnais-je avec un léger sourire sur les lèvres, ravi de pouvoir lui rendre ce service.
-« Tu veux que je demande à quelqu’un d’autre de le faire peut-être ? » Cracha t-elle furieuse en continuant de se contorsionner dans tous les sens.
-« Alors là, si tu fais ça ! Je brise les deux mains de celui qui osera poser ses mains sur toi ! » Grondais-je moins amusé qu’au départ.
-« Alors retire-moi cette araignée avant qu’elle n’aille trop loin ! » Hurla t-elle.
-« Je suis désolé mon gars mais il ne doit en rester qu’un seul ! » Dis-je en la prenant entre mes doigts et la regardant en face « Ce sera toi ou moi, alors bas les pattes ! Sam est mienne ! Petite vicieuse va ! »
Je laissais l’araignée tomber sur le sol et elle se mit à courir sur la moquette de l’ascenseur. Sam me regardait incrédule et je haussai les épaules pour comprendre.
-« Qu’est-ce que tu attends pour la tuer ? » Me demande t-elle le plus sérieusement du monde.
-« Je ne frappe pas un ennemi dans le dos Sam ! » M’expliquai-je n’ayant vraiment pas envi de tuer cette pauvre petite bête.
-« Jack ! Tu sais ce qu’on dit : araignée du matin, chagrin ! » Dit-elle en gardant les yeux rivés sur l’araignée tout en se dégageant de mes bras.
-« Sam ! Tu n’crois quand pas à ses choses là ? » M’étonnais-je.
-« Jack ! Tue-là ! » S’énerva t-elle.
-« Très bien ! Alors donne-moi une de tes chaussures ! » Dis-je en lui tendant une main pour attendre le dit objet.
-« Nan mais tu rigoles ! Prends les tiennes oui ! » Me répondit-elle en écarquillant les yeux de stupeur.
Je soupirais. Pauvre petite araignée mais après tout, tu étais mon adversaire et je devais reconquérir le cœur de ma belle. Une fois que tu ne seras plus de ce monde à lui courir après ou à la reluquer sans cesse, je serai le seul à ses pieds et dans son cœur. « Je suis désolée mais tu as perdu. Tu dois mourir, c’est la loi de la jungle et surtout la loi de ma Sam. Tu n’aurais pas profité de la situation en te promenant sur ses seins qui relèvent maintenant de ma propriété privée, tu aurais eu une petite chance de survie, mais là, non, ce n’est pas possible. » Pensais-je tout en continuant de regarder l’araignée qui ne bougeait plus dans un coin de l’ascenseur. Je levai mon pied et le posa sur l’araignée en l’écrasant bien comme il fallait. Je me tournai vers Sam qui me souriait. Elle se lança dans mes bras et m’embrassa passionnément.
-« Tu es mon héros Jack ! Je t’aime ! » Me dit-elle en continuant de m’embrasser amoureusement et passant ses bras son mon tee-shirt.
C’est alors que la lumière fut et que l’ascenseur redémarra sans pour autant perturber nos amoureux…
Revenir en haut Aller en bas
Angelgym34
Sous-lieutenant
Sous-lieutenant
Angelgym34


Féminin Nombre de messages : 35
Age : 41
Localisation : Béziers
Emploi : Auxiliaire de puériculture
Loisirs : Lecture, écriture,...
Date d'inscription : 05/12/2009

Série d'OS : L'ascenseur Empty
MessageSujet: Re: Série d'OS : L'ascenseur   Série d'OS : L'ascenseur EmptyJeu 14 Jan - 16:10

L’ascenseur 3


Titre : L’ascenseur 3.

Auteur : Angelgym34.

Série : Stargate SG-1.

Genre/Pairing : Jack & Sam, Daniel &Janet, romance, humour (euh… façon Angie).

Personnage : Jack/Sam et Daniel/Janet.

Résumé : Après une journée de boulot, Jack passe prendre Sam et Léna dans le laboratoire pour rentrer chez eux, mais évidement, Angie passe dans le coin Wink

Saison : Angie (Jack est général, Sam est colonel, ils sont mariés, …).

Note de l’auteur : Après avoir écrit « L’ascenseur » et « L’ascenseur 2 », me voici de retour avec un nouvel opus sur l’ascenseur après des demandes de lecteurs. Mes chers amis, j’espère que celui-ci vous plaira autant que les autres. Bonne lecture.



********************************


La journée avait été très difficile pour tout le monde. La porte des étoiles avaient subi de grands dommages suite à une attaque goa’uld. SG-7 avait essuyé les tirs de nombreux Jaffas perdant ainsi la vie au combat. Dans tout cela, Jack avait du avertir les familles, gérer la contre attaque et les appels du président mais il avait également combattu lorsque quelques ennemis avaient pu passer la porte à cause d’un dysfonctionnement de l’iris. L’invasion alien aurait pu se produire s’ils n’avaient pas tous travaillé comme ils l’avaient fait, c'est-à-dire main dans la main. Lorsque tout fut revenu au calme, Jack s’était enfermé dans son bureau, avait prit sa tête entre ses mains et avait soupiré un grand coup. Finalement, être colonel sur le terrain était moins éreintant que général dans un bureau. Il regarda la photo le représentant avec Sam et Léna sur son bureau et il sourit. Le fait de bientôt les retrouver lui redonnait de l’énergie pour finir sa journée.

Quatre heures plus tard, Jack regarda sa montre et lu vingt-deux heures. Il grogna et tapa sur son bureau de sa main non blessée. En effet, pendant le combat, Jack avait été touché par une lance goa’uld mais ce n’était qu’une petite brûlure sans gravité. Il rassembla quelques dossiers sur un coin du bureau pour demain, se leva en prenant sa veste d’officier et quitta son bureau en prenant bien soin de fermer la porte derrière lui.
-« Bonne nuit mon général ! » Dit le sergent Harriman en passant près de lui.
-« Bonne nuit mon vieux ! A demain ! » Répondit Jack légèrement fatigué.
Jack prit donc les escaliers et longea un long couloir. Il se passa la main sur le visage et ne vit pas arriver Daniel en face de lui. L’archéologue mit les mains devant lui comprenant bien que Jack ne l’avait pas vu. Jack s’arrêta en sentant des mains se poser sur son torse. Il ouvrit les yeux et découvrit avec stupeur Daniel qui le regardait d’un air compatissant.
-« Ca va aller Jack ? » Demanda son ami.
-« Ca ira mieux dès que je serai rentré à la maison ! » Dit Jack un léger sourire sur les lèvres « Et vous ? Vous n’êtes pas encore parti ? »
-« J’allais y aller ! Je dois récupérer un dernier dossier avant d’aller chercher Janet à l’infirmerie pour rentrer ! » Expliqua l’archéologue en faisant un bout de chemin avec Jack « En revanche, vous devriez aller chercher Sam au laboratoire ! Le terme épuisé n’est pas assez fort pour la désigner en ce moment ! Elle a refusé d’aller dormir dans ses quartiers disant qu’elle vous attendait pour rentrer ! »
-« Merci Daniel ! J’y allais de ce pas ! Et puis… avec la journée qu’on a eue ! J’ai besoin d’une bouffée d’oxygène de Sam et Léna ! A demain Dany boy ! »
-« Salut Jack ! » Dit l’archéologue en empruntant un autre couloir.
Jack prit les escaliers, passa se changer au vestiaire pour enfiler sa tenue de civil puis se rendit à l’étage des laboratoires. Il ne mit pas bien longtemps à arriver dans celui de sa chère et tendre épouse. Il s’arrêta à l’entrée et vit Léna endormie dans son lit parapluie. La petite fille était également très fatiguée et partie dans un sommeil profond et réparateur à la vue du petit sourire sur ses lèvres. Cette petite était heureuse avec eux et il en était fier. Il était tellement heureux depuis qu’il était avec Sam. Maintenant, elle était son épouse et elle arborait un ventre des plus prononcés. Ils avaient adopté Léna non sans peine. Jack tourna la tête pour regarder son épouse concentrée sur son travail comme elle l’est à chaque fois qu’il vient la voir. Il fut surprit cette fois-ci de la voir endormie sur son bureau dans une position qui n’est pas des plus confortables. Il sourit à la fois devant sa beauté mais également de honte. Comment avait-il pu laisser sa femme, enceinte, travailler aussi tard ? Il était vraiment le pire des maris qu’une femme puisse épouser. Il entra doucement et fit le tour du bureau pour se retrouver derrière Sam. Il passa ses deux bras autour de la jeune femme et posa ses mains sur le ventre de Sam où il sentit que le bébé mettait des coups de pied. Cela réveilla Sam d’un bond, qui se tourna et regarda son mari perdue. Elle le reconnut et se frotta les yeux, toujours épuisée.
-« Hey ! » Dit-elle encore à moitié endormie.
-« Ca va ? » Demanda t-il inquiet.
-« Ca va aller ! Et toi ? Tu as pu terminer ? » Dit-elle en l’embrassant amoureusement.
-« Oui ! Enfin je fignolerai les derniers détails demain ! On rentre ? »
-« Avec joie ! » Répondit-elle en souriant et se levant de son siège.
Jack l’aida à se mettre debout puis elle se dirigea vers le lit parapluie pour récupérer sa fille sous les yeux mécontents de Jack qui se précipita de la retenir.
-« Sam ! Laisse-moi la prendre ! Tu ne dois pas porter de charge lourde à six mois de grossesse sinon je vais me faire taper sur les doigts par Janet ! »
Sam sourit alors que Jack prit finalement doucement dans ses bras la petite fille. Elle récupéra donc ses affaires dans un coin de la pièce, éteignit la lumière et suivit son mari qui venait de sortir du laboratoire. Elle ferma la porte derrière elle et c’est ensemble qu’ils se dirigèrent vers les portes de l’ascenseur pour remonter à la surface récupérer la voiture du couple. Léna ne s’était pas réveillée et dormait toujours bien profondément dans les bras de son père. Sam les regardait tendrement lorsque les portes s’ouvrirent avec à son bord Daniel et Janet qui s’apprêtaient également à quitter la base.
-« Jack ! Sam ! » Salua Janet en souriant exténuée.
-« Je vois que tout le monde est fatigué à cette heure-ci ! » Dit Daniel en regardant Sam puis Jack et enfin Léna « Ce n’est pas une heure pour une petite fille de trainer dans une base remplie de sauvages ! »
-« De quels sauvages parlez-vous Daniel ? » Demanda Jack en poussant sa femme dans l’appareil avant que les portes ne se referment.
-« Tous ses militaires complètement barges ! Enfin sauf vous évidement ! » Se rattrapa Daniel.
-« Ca va Sam ? » Demanda Janet inquiète pour sa patiente.
-« Dure journée mais ça va aller une fois que nous serons rentrés et que nous irons nous coucher ! » Dit-elle en cachant un bâillement.
-« Je vous comprends ! » Dit Janet en souriant.
-« Comment vont les blessés doc ? » Demanda Jack le visage inquiet.
-« Mieux ! Ils sont tous hors de danger et se reposent ! Les infirmières veillent sur eux ! Mais grâce à vous et aux hommes de la base, vous avez agit vite ! »
-« Et Sam a pu réparer le problème de l’iris en un temps record ! Heureusement sinon le bilan aurait pu être bien pire ! » Dit Jack.
Sam sourit à son époux et se colla contre lui alors qu’il l’enveloppait de son bras libre. Janet sourit devant la vue des deux époux lorsqu’elle sentit Daniel lui prendre la main. Elle tourna la tête vers lui et le vit lui faire un sourire plus que splendide. Elle fondit et l’embrassa lorsqu’une violente secousse les fit tous se séparer et tomber sur le sol. Daniel tenta de protéger sa femme alors que la jeune femme faisait de même avec son époux. Sam se protégea le ventre dans sa chute alors que Jack cala bien Léna contre lui pour qu’elle ne soit pas blessée. La lumière s’éteignit avant que le générateur de secours prenne le relais. Une lumière verte éblouie la pièce alors que Léna s’était réveillée en pleurant. Jack berça sa petite princesse en lui susurrant des mots rassurants à l’oreille mais cela ne calma pas la petite fille. Daniel se redressa et aida sa femme à en faire de même. A peine debout, Janet s’approcha de Sam et s’agenouilla près d’elle.
-« Sam ! Tu n’as rien ? » Demanda t-elle inquiète.
-« Je n’crois pas non ! Tu peux m’aider à me lever ? » Questionna Sam en tentant de le faire seule.
Elle sentit la main de Jack l’attraper par le bras et l’aider à se remettre sur ses jambes. Il la regardait avec de grands yeux inquiets puis il posa sa main dégagée sur la joue de son épouse. Celle-ci ferma les yeux puis les rouvrit en fixant son regard.
-« Ca va aller Jack ! Ne t’en fais pas ! Je n’ai rien et… tu es encore une fois avec moi ! » Dit-elle en lui souriant pour confirmer ses dires.
-« Bon ! Qu’est-ce qui se passe ? C’est quoi cette merde ! » S’énerva Daniel.
-« Tu devrais te calmer mon chéri ! Il doit y avoir une panne quelque part pour que la lumière se soit coupée ! » Tenta de le calmer Janet.
-« -« Ne me demande pas de me calmer Janet ! Je ne supporte pas rester enfermer dans un ascenseur ! » Hurla Daniel sur sa femme.
Effrayée, Léna se remit à pleurer de plus belle. Sam tendit les bras vers sa fille qui se jeta contre elle. Sam enveloppa sa fille de ses bras protecteur tout en la berçant et en l’embrassant pour la rassurer. Jack s’approcha de Daniel mécontent.
-« Si vous n’baissez pas d’un ton immédiatement, je vous promets que je vous assomme Daniel ! Vous n’avez pas à parler de la sorte à Janet et vous faites peur à Léna alors arrêter ! » Dit Jack en serrant les dents.
-« Pardon Janet ! Je n’voulais pas te parler ainsi ! » Dit Daniel s’apercevant qu’il y était allé un peu fort « Comment allons-nous sortir d’ici ? »
-« Je vais appeler le poste de secours ! » Dit Jack en s’approchant du cadran.
Janet avait prit la main de Daniel pour le rassurer. Sam les vit faire et sourit. Elle n’aurait pas été encore une fois coincée dans l’ascenseur sans Jack, elle aurait réagit exactement comme lui. La panique prenait le dessus. Maintenant, elle arrivait mieux à la gérer. Dès qu’elle sentait la peur monter en elle, il lui suffisait de regarder Jack et automatiquement, elle se calmait.
-« Vous voulez un conseil Daniel ? » Demanda Sam en ne les lâchant pas du regard.
-« Ca dépend pourquoi ? » Dit Daniel sur un ton fort désagréable mais que Sam
comprenait.
-« Par rapport à la peur des ascenseurs ! » Continua Sam sans se laisser démoraliser.
-« Pas la peine merci ! » Répliqua Daniel sous les regards furibonds de Jack et
Janet.
-« Tu ferais mieux de l’écouter ! Sam est claustrophobe et je trouve que tu maitrises drôlement bien ta peur ! » Dit Janet en s’énervant après son époux.
-« Ce n’est pas compliqué ! Dès que je sens que j’ai peur, il me suffit de regarder Jack ! Il m’apaise ! » Expliqua Sam en souriant à l’attitude de Janet.
-« Vous voulez que je regarde Jack ? » Lança l’archéologue complètement perdu.
-« Mais non imbécile ! Elle vous conseille de regarder Janet dès que vous avez peur ! Elle vous apaisera ! » Intervint Jack en regardant amoureusement sa femme.
-« Ohhhh !!! » Finit par dire Daniel qui comprit enfin et mit à regarder Janet pour se calmer.
-« Jack ! Tu veux bien m’aider à m’asseoir parterre ? J’ai l’impression qu’on va en avoir pour un moment et Léna commence à peser ! Elle se rendort ! »
Jack s’approcha d’elle et l’aida en la maintenant bien à glisser le long de la paroi pour s’asseoir sur le sol. Daniel et Janet en firent de même alors que la jeune femme se faufila dans les bras de son mari. Elle sentit le cœur de celui-ci battre de moins en moins vite et fut fière d’en être la raison. Elle se tourna, lui
sourit et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Sam contemplait sa fille qui fermait les yeux en suçant son pouce et tenant fermement le tee-shirt de sa maman en guise de doudou. Jack attrapa le combiné et appela le poste de commande.
-« Ici le général O’Neill ! Est-ce que vous me recevez ? »
-« Cinq sur cinq mon général ! » Lança un officier.
-« L’ascenseur est coincé entre le 20 et le 21e niveau. Je suis avec ma femme… »
-« Très bien monsieur ! Je demande à ce qu’on coupe toutes les caméras pou vous laisser en paix ! Nous ne les remettrons en route que lorsque vous m’y autoriserez monsieur ! » Le coupa le militaire.
Jack, surprit, se tourna vers ses compagnons. Daniel et Janet pouffaient de rire suite à la remarque du militaire alors que Sam arborait un léger sourire sur les lèvres en regardant son époux. Jack reprit donc la conversation et fit comme si de rien était.
-« Faites appeler une équipe de mécanicien pour réparer ce fichu ascenseur ! J’y suis avec ma femme, ma fille et les docteurs Daniel et Janet Jackson ! »
-« Oh ! Pardon monsieur ! Je fais le nécessaire et je vous tiens au courant ! »
-« Merci soldat ! »
Jack reposa le combiné et s’approcha de sa femme pour aller s’asseoir près d’elle. Sam se décala un peu en prenant soin de ne pas réveiller Léna puis elle s’appuya contre son mari. Les heures défilaient sans qu’ils n’aient aucune réponse. Daniel et Sam s’étaient endormis. Daniel à cause du stress et Sam de fatigue. Janet tenait difficilement mais elle souhaitait être éveillée si jamais son mari se réveillait en pleine crise de panique.
-« Vous tenez le coup doc ? » Chuchota Jack pour ne pas réveiller leurs moitiés et la petite fille.
-« Ca va aller mais ça commence à faire long ! Vous êtes sur qu’ils ne nous ont pas oublié ? » Demanda Janet incertaine.
-« Je n’sais pas ! Ce n’est pas impossible ! J’aimerai rappeler mais si je bouge, je risque de les réveiller ! » Dit Jack en montrant sa femme et sa fille.
Janet poussa légèrement le bras de Daniel et se mit péniblement sur ses jambes qu’elle remua pour les désankylosée. Elle se dirigea vers le panneau en grimaçant et prit le combiné.
-« Ici le docteur Janet Jackson ! Est-ce que quelqu’un me reçoit ? »

-« Allo !!! Y’a quelqu’un ? » Demanda t-elle une nouvelle fois.

La jeune femme se tourna vers Jack presque démoralisée. Celui haussa les épaules ne comprenant pas non plus ce silence radio mais ne chose était sur, le garde allait avoir un rapport sur son inefficacité.
-« J’ai bien peur que nous n’devions passer la nuit ici général ! »
-« J’en ai bien l’impression aussi ! Vous devriez vous remettre contre Daniel et essayer de dormir aussi, vous êtes épuisée ! »
-« Vous avez raison mais vous devriez en faire de même sinon, vous n’aurez pas assez de force pour vous en prendre à ce garde dans quelques heures ! » Sourit-elle faisant rire Jack par la même occasion.

Après plusieurs minutes de silence, Janet finit par plongée dans le sommeil aussitôt suivi par Jack. Les heures défilèrent sans que personne ne se soucient d’eux. A vrai dire, l’ascenseur était équipé de caméras donc les surveillants devaient voir que tout le monde allait bien.

Une secousse réveilla tout le monde. Daniel cria et Léna se réveilla en sursaut et en pleurant d’avoir entendu Daniel. Janet donna un coup de coude dans l’estomac de son mari pour lui dire de se taire. Jack s’était redressé sans prendre le risque de réveiller qui que ce soit cette fois. Janet prit Léna dans ses bras pour faciliter la tâche à Sam de se remettre debout. Jack la vit faire et se précipita vers elle afin de l’aider à se remettre debout.
-« On dirait qu’on monte ! » Lança Daniel en regardant les chiffres sur le cadran.
-« Oui ! Et la lumière est revenue aussi ! » Précisa Sam.
-« Chouette ! On va enfin pouvoir sortir de cet ascenseur ! » Souffla Janet toujours fatiguée.
L’ascenseur s’arrêta au niveau zéro après dix minutes de voyage et les portes s’ouvrirent enfin sur les sergents Syler et Harriman. Ce dernier grimaça à la vue du nombre de personne qui sortit de l’habitacle.
-« Je suis désolé mon général mais le sergent en fraction au poste de surveillance était nouveau et ne savait pas qu’il devait me prévenir pour que je vienne vous débloquer ! » Dit Syler tout penaud.
-« Vous n’y êtes pour rien sergent ! Vous n’pouviez pas deviner si personne ne vous a prévenu ! » Répondit Jack en prenant sa femme par la taille.
-« Jack ! Tu peux prendre Léna dans tes bras ! Les miens sont engourdis à force et elle pèse ! » Chuchota Sam à l’oreille de son mari.
Jack lui fit son plus beau sourire et prit la petite fille dans ses bras. Harriman s’approcha de lui pour lui tendre un dossier. Jack leva la main pour l’arrêter.
-« Non sergent ! Vous mettrez tout sur mon bureau pour demain ! Le colonel Edgerton commandera la base aujourd’hui ! » Dit Jack en poussant Sam dans le dos.
-« Mais mon général… » S’indigna Harriman avec les yeux exorbités.
-« Je n’ai pas pu rentrer chez moi ! Ma femme et ma fille sont épuisées tout comme moi donc nous rentrons chez nous et aurons une journée de repos ! Il en sera de même pour les docteurs Jackson ! Maintenant rompez soldats ! »
Les militaires se mirent aux gardes à vous et quittèrent les lieux. Janet prit la main de Daniel et le tira vers leur voiture sur le parking.
-« Aller ! Profitons-en ! On a une journée de repos alors rentrons vite Daniel et puis Cassie a du s’inquiéter de ne pas nous voir rentrer ! »
-« Merci Jack ! » Dit Daniel en suivant sa femme au pas de courses.
Sam ne put s’empêcher de rire face à la situation. Jack la serra contre lui alors que Léna riait aux éclats dans les bras de son père. Elle aussi aurait aimé pouvoir courir derrière Daniel et Janet mais elle ne marchait pas encore. Ca ne tarderait pas. Jack poussa Sam jusqu’au 4X4 et mit Léna dans son siège auto alors que la jeune femme montait sur son siège à l’avant.
-« Tu sais ce dont je rêve, là, maintenant, tout de suite ? » Demanda Jack à son épouse en montant à son tour dans la voiture pour prendre le volant.
-« Non ! Quoi donc ? » Questionna t-elle en souriant.
-« D’un bon bain bien chaud avec toi, un bon repas et d’un lit ! »
-« Je suis d’accord ! Allons-y ! » Dit-elle en se penchant pour l’embrasser.
La voiture démarra et le couple se mit en route pour rentrer dans leur doux foyer…
Revenir en haut Aller en bas
Angelgym34
Sous-lieutenant
Sous-lieutenant
Angelgym34


Féminin Nombre de messages : 35
Age : 41
Localisation : Béziers
Emploi : Auxiliaire de puériculture
Loisirs : Lecture, écriture,...
Date d'inscription : 05/12/2009

Série d'OS : L'ascenseur Empty
MessageSujet: Re: Série d'OS : L'ascenseur   Série d'OS : L'ascenseur EmptyLun 18 Jan - 15:06

L’ascenseur 4


Titre : L’ascenseur 4.

Auteur : Angelgym34 avec la participation de Lilou004.

Série : Stargate SG-1.

Genre/Pairing : Jack & Sam, romance, humour +++.

Personnage : Jack, Sam et Janet.

Résumé : Décidément, le couple O’Neill n’a vraiment pas de chance dans les ascenseurs. Voilà qu’on remet ça mais une étrange personne s’impose cette fois…

Saison : Angie (Jack est général, Sam est colonel, ils sont mariés, …).

Note de l’auteur : Après avoir écrit « L’ascenseur », « L’ascenseur 2 » et « L’ascenseur 3 » me voici de retour avec un nouvel opus sur l’ascenseur après de nouvelles demandes. Mes chers amis, j’espère que celui-ci vous plaira autant que les autres. Bonne lecture et merci à Lilou004 pour ses idées et sa co-écriture.


*****************************


Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et le docteur Daniel Jackson allait s’engouffrer dans l’appareil lorsqu’il fut surprit de voir… le colonel Samantha O’Neill. Sauf que l’archéologue n’était pas seul, il était accompagné de l’époux de la jeune femme enceinte jusqu’aux dents.
-« Sam !!! Mais qu’est-ce que tu fais ici ? » S’étonna Jack en écarquillant les yeux.
-« Vous devriez être chez vous à vous reposer ! » Surenchérit Daniel aussi mécontent.
-« Le bébé est prévu pour dans seulement quelques jours ! Tu n’as rien à faire ici ! » S’énerva Jack en attrapant le bras de sa femme pour lui faire reprendre l’ascenseur.
-« Mais je m'ennuis Jack ! Lucas et Jenny m’empêchent de m’occuper de mes propres enfants et tu sais à quel point, je déteste ne rien faire ! C’est agaçant et frustrant ! » Riposta la jeune femme en tentant de se défaire de son étreinte forcée.
-« Peut-être mais je te rappelle que tu es en congés maternité ce qui signifie repos avant la naissance du bébé ! » S’énerva Jack en la poussant dans l’ascenseur « Tu n’as rien à faire ici ! »
-« Jack s’il te plait ! J’en ai assez ! Je voulais simplement me rendre un peu utile en travaillant sur mon réacteur à Naquadah ! » Répondit Sam furieuse.
-« Je vais vous laisser Jack ! Je dois aller voir Janet ! On finira de parler de la mission plus tard ! » Dit Daniel en commençant à s’éloigner d’eux « Quant à vous Sam, reposez-vous chez vous ! »
-« Je la ramène à la maison et je reviens pour terminer ce que nous avions commencé ! » Dit Jack en entrant à son tour dans la cabine.
Sam était furieuse et croisait les bras sur sa poitrine en les posant sur son ventre très rebondit. Effectivement, elle arrivait à terme et devait bientôt mettre son bébé au monde. Jack s’était adossé contre la paroi après avoir appuyé sur le bouton les menant à la surface de la base et la regardait toujours mécontent. Sam ne le regardait pas et fixait le boitier qui indiquait les étages qui défilaient bien
rop doucement à son gout.
-« Tu m’expliques comment tu es venus à la base ? » Demanda Jack toujours mécontent.
-« Ben en vélo ! » Lança Sam ironique sans prendre la peine de le regarder.
-« Samantha O’Neill !!! » Grogna Jack.
-« Figure-toi que même ressemblant à une baleine, je sais encore conduire une voiture ! » S’offusqua la jeune femme en le fusillant du regard.
-« Pardon !!! Tu as prit la voiture seule !!! Nan mais ça va pas ! Conduire alors que tu pourrais accoucher n’importe quant ! Tu es vraiment inconsciente ! »
-« Je te rappelle tout de même que ce n’est pas le premier enfant que je vais mettre au monde et que je sais encore ce que je fais ! Tu sembles l’oublier un peu trop souvent ces derniers temps ! » S’indigna la jeune femme.
-« Sauf que tu es enceinte et que je n’veux pas que tu accouches encore une fois à la base ! » S’énerva Sam « Parce qu’encore une fois, tu auras été bornée ! »
-« Oh ça va hein ! Quand tu sauras ce que c’est que d’accoucher, je te sonnerai ! Pour le moment, je me sens très bien et je veux travailler dans mon laboratoire ! »
-« Tout ce que tu feras pour le moment, c’est monter dans MA voiture afin que je te ramène à la
maison où TU te reposeras, c’est compris ! Et ne m’oblige pas à te l’ordonner Sam ! »
-« Tu n’oserais pas tout de même ! » Le provoqua la jeune femme.
-« J’vais m’gêner tiens ! Tu es MA femme et tu portes NOTRE enfant donc je t’ordonne de rentrer à la maison et de te reposer ! C’est clair ! » Cria t-il encore plus furieux.
-« Parfaitement clair mon général ! » Hurla t-elle à son tour.
-« Bien ! » Cria t-il encore.
-« Bon sang mais qu’est-ce qui m’a prit d’épouser mon supérieur hiérarchique ? » Marmonna la jeune femme entre ses dents et serrant les poings.
-« Arrête de marmonner madame O’Neill ! Tu sais très bien que c’est pour toi et le bébé que je dis ça ! »
-« Tu m’énerves quand tu fais ça Jack ! » Rugit la jeune femme.
-« Alors j’en suis ravie car j’adore te voir en colère ! Tu es si… sexy ! » Dit Jack en la regardant amoureusement.
-« Jack O’N… » Commença la jeune femme alors qu’elle posa une main contre la paroi de l’habitacle et la seconde sous son ventre.
-« Sam ? » Interrogea Jack inquiet.

-« Sam ?
Qu’est-ce qui se passe ? Tout va bien ? » Demanda t-il en apercevant le visage crispé de son épouse.
-« Tu disais quoi à propos d’accoucher à la base déjà ? » Demanda Sam en plantant son regard dans celui de son époux mais restant dans la même position.
-« Que je ne voulais absolument pas que ça se reproduise encore une fois ! Pourquoi ? » S’étonna t-il en s’approchant légèrement d’elle.
-« Alors je pense que l’ascenseur va devoir aller un tout petit peu plus vite avant que ça ne soit trop tard ! » Rétorqua la jeune femme en regardant l’étage auquel ils se trouvaient.
-« Quoi ??? Oh non !!! Ne m’dis pas que… »
-« Ce n’est qu’une contraction mais… »
L’arrêt violent de la cabine les obligea à se taire en les secouant légèrement. Sam tomba dans les bras de son époux qui la rattrapa afin qu’elle ne se blesse pas. Les lumières s’éteignirent et celle de secours s’allumèrent. Sam agrippa la veste de son mari et la serra bien fort. Elle avait vaincu sa peur de l’ascenseur mais étant donnée l’état actuelle des choses, elle redevint très anxieuse quant à la situation. Jack passa ses bras autour de sa femme pour tenter de la rassurer lorsqu’une seconde secousse les prit de court. Sam poussa un petit cri alors que Jack resserrait son étreinte autour d’elle.
-« Jack ! Ce n’est pas possible ! Dis-moi que ce n’est qu’un mauvais rêve et que nous ne sommes pas encore une fois coincés dans ce stupide ascenseur ! » S’énerva la jeune femme.
-« Je veux bien te dire ça mais ce serait un mensonge ! » Dit Jack ironique pour tenter de détendre l’atmosphère.
-« Ton humour a deux balles ! Tu te le gardes ! Contente-toi de nous sortir d’ici pour que je puisse aller accoucher à l’hôpital ! » Hurla t-elle, les larmes aux yeux.
-« Puisque c’est demandé avec tant de gentillesse, je vais appeler du secours ! » Dit Jack en grimaçant de désespoir.
-« Jack !!! » Hurla la jeune femme en lâchant la veste de son époux pour ses remettre sur son ventre en se courbant en avant.
-« Oh putain de merde ! C’est pas vrai ! Pas maintenant Sam ! Pas maintenant ! Me fais pas ça maintenant ! »
-« Ferme là Jack et appelle ton abruti de réparateur ! »
Alors que Sam reprend son souffle car la douleur s’estompait doucement, Jack prend le combiné et appelle le soldat de garde.
-« Ici le général O’Neill ! » Commença t-il par dire avant de hurler de désespoir « AIDEZ-MOI !!! MA FEMME VA ACCOUCHER !!! J’AI BESOIN D’AIDE D’URGENCE ! »
-« Je n’ai pas compris ce que vous avez dit mon général ! Veuillez parler moins vite s’il vous plait ! » Répondit le technicien de garde.
-« Vous vous foutez d’ma gueule ! MA FEMME A DES CONTRACTIONS !!! ELLE VA ACCOUCHER !!! BOUGEZ-VOUS DE ME REPARER CE FOUTU ASCENSEUR EN VITESSE OU JE NE DONNE PAS CHER DE VOTRE POSTE ! » Hurla une nouvelle fois Jack dans le combiné.

Sam s’était souvenue de la manière dont Janet l’avait décontractée lors de son dernier accouchement à la base. Elle sourit à la manière d’agir de Jack. Ils n’en étaient pas à leur premier enfant mais il agissait comme tel à chaque fois qu’elle accouchait. Ce bébé était le troisième qu’elle mettait au monde mais serait le quatrième enfant du couple. Elle tenta de s’approcher de Jack en gardant l’une de ses mains sous son ventre comme pour le soutenir alors que de l’autre, elle se tenait à la paroi.
-« Ca va aller Jack ! Pour le moment, elles sont encore espacées et je n’ai pas encore perdu les eaux !!! Calme-toi d’accord ! »
-« Que je me calme avec une équipe de bons à rien ! Sam la dernière fois que nous sommes restés coincés dans ce fichu appareil, nous y avons passé la nuit. Daniel et Janet étaient avec nous, hors là, nous sommes seuls ! »
-« Jack !!! » Hurla t-elle « Arrête !!! Tais… »
Mais Sam se courba une nouvelle fois en gémissant et en gardant sa main posée sur la paroi. Jack hurla une dernière fois dans l’appareil avant de raccrocher.
-« BOUGEZ-VOUS LE CUL !!! »
Il s’approcha de sa femme et l’aida doucement à la faire s’asseoir puis l’allongea. Il retira sa veste et la mit en bouchon pour le proposer en oreiller à son épouse. Sam avait retiré son gilet car elle commençait à avoir chaud. Son souffle était saccadé. Elle n’osa rien dire mais devinait très bien qu’une nouvelle crise de claustrophobie la prenait. Jack était déjà assez inquiet et énervée pour qu’en plus, elle rajoute cela mais elle ne savait pas encore comme elle allait gérer la situation. Jack marchait de long en large dans la cabine en marmonnant des choses incompréhensibles mais Sam ne s’attardait pas là-dessus. La crise prenait le dessus sur elle et elle ne pourrait pas la gérer seule. Sa respiration devenait de plus en plus pénible et ses mains agrippaient fortement les pans de sa robe. Elle grimaça et ferma les yeux. Une envie de vomir la prenait et la tête lui tournait. Si elle ne se reprenait pas, elle risquait de perdre connaissance. Elle essayait de se concentrer sur lui, lui Jack, celui qui lui avait déjà par trois fois permis d’oublier qu’elle était enfermée dans un si petit endroit. Sam recherchait de l’air, elle avait l’impression d’étouffer. Cependant l’agitation de son époux ne l’aidait pas beaucoup.
-« Jack ! » Lança t-elle faiblement.
-« Il faut toujours que ça nous arrive à nous ! Pourquoi sommes-nous maudits comme ça ! Qu’est-ce qu’on a fait pour toujours tomber dans des situations compliqués ! »
-« Jack ! » Redit Sam sur le même ton.
-« Pourquoi est-ce qu’on n’pourrait pas être comme tous les autres ? Avoir une vie normale, accoucher dans des lieux normaux… »
-« Jack ! » Réitéra la jeune femme au bord de l’évanouissement.
-« Sam !!! Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui se passe ? Une autre contraction chérie ? » Paniqua t-il en s’agenouillant près d’elle pour lui prendre une main.
-« Jack !!! » Lança la jeune femme en fermant les yeux et cherchant l’air « Je crois que… je fais… une… nouvelle… crise ! »
-« Une crise ? » Demanda Jack ne semblant pas comprendre.
-« Claus… » Commença la jeune femme sans pouvoir terminer sa phrase.
-« Oh non Sam !!! Pas ça !!! Pas ici !!! Pas maintenant !!! Putain et que font les techniciens bordel ! » S’énerva Jack.
-« Jack… Arrête… Besoin de… toi ! » Continua la jeune femme dont les larmes perlaient sur ses joues.
Jack se retrouvait comme démuni. Sa femme était sur le point d’accoucher dans l’ascenseur avec pour seul aide lui et elle faisait en prime une nouvelle crise de Claustrophobie. Il était bel et bien malchanceux. Mais le fait de voir son épouse dans cet état le fit prendre conscience qu’elle avait besoin de lui et pour cela, il devait reprendre le contrôle de lui-même. Redevenir le grand général Jack O’Neill mais surtout le mari aimant et protecteur qu’il avait toujours été pour elle depuis qu’ils étaient mariés. Jack ne pouvait être que touché par la détresse de son épouse. Jack s’assit en appuyant son dos contre la paroi puis aida Sam à se redresser. A l’aide de ses bras et avec une respiration difficile et saccadée, la jeune femme aida son mari. Jack adossa sa femme contre lui. La tête de Sam bascula légèrement sur le côté comme déjà très épuisée et elle s’appuya sur le torse de son mari. Les cheveux de cette dernière venaient lui chatouiller le menton. Jack passa ses deux bras autour de sa femme en prenant ses mains par la même occasion puis les posa sur le ventre rebondit de la jeune femme. Il lui déposa un doux baiser dans les cheveux et la berça doucement en lui susurrant des mots doux à l’oreille. Son objectif principal du moment était de calmer et rassurer son épouse. Il sentait Sam crispée et effrayée contre lui et resserra davantage son étreinte sur elle. Sam sentait les battements de cœur de son mari très régulier. Elle ferma les yeux afin de s’en imprégner tout en écoutant les conseils de son époux.
-« Respire doucement mon cœur ! Tout va bien ! L’important, c’est que nous sommes tous les deux et que je t’aime plus que tout ! »
La jeune femme buvait ses paroles et commençait à se calmer. Mais pour Jack, cela n’annonçait pas que c’était gagné. Il connaissait sa femme et son côté anxieux de ne pas pouvoir gérer la situation. Par moment, Jack sentait les mains de sa femme se serrer fortement sur les siennes. Il savait à quel moment les contractions se faisaient ressentir pour elle car il sentait lui aussi le ventre de Sam se tendre. De la façon dont il la tenait, il ne pouvait apercevoir son visage mais se doutait bien de la douleur qu’elle devait subir. Il se souvenait des deux premiers accouchements de la jeune femme.
-« On va devenir des pros en matière d’accouchement mon cœur ! »
-« Ne dis pas de bêtise Jack ! On voit bien que ce n’est pas toi qui les mets au monde ! » Laissa échapper la jeune femme mécontente mais crispée à cause d’une énième contraction.
-« Je sais mon ange ! Désolé ! Mais vois un peu les magnifiques enfants que nous avons à la maison ! Léna est une splendide petite fille qui nous en fait voir de toutes les couleurs depuis qu’elle va à l’école. »
-« C’est vrai qu’elle est superbe cette petite ! Tu te rends compte qu’un peu plus et nous n’pouvions pas l’adopter à cause de nos emplois respectifs ! »
-« Je crois que je ne remercierai jamais assez le général Hammond et le président pour nous avoir aidé dans ce moment si difficile ! Tu te souviens de la naissance de Tom ? »
-« Je m’en souviendrais toute ma vie ! Ca s’est tellement bien passé mais je ne cache pas que j’avais peur de ta réaction lorsque Janet nous a dit que c’était un garçon ! J’avais peur que tu ne t’éloignes en repensant à Charlie ! »
-« Je n’aurai pas pu m’éloigner de toi-même en ayant un autre garçon ! C’est une nouvelle chance qui s’offre à moi Sam ! Une femme merveilleuse, des enfants géniaux et bientôt un nouveau petit O’Neill va voir le jour ! »
-« Qui te dit que ce ne sera pas une petite O’Neill cette fois ? » Demanda Sam en souriant et tournant son visage vers son époux pour enfin rencontrer son visage.
-« Garçon ou fille Sam, je serai heureux tout de même ! »
-« J’espère que tout va bien se passer ! »
-« Il n’y a pas de raison du contraire Sam ! Tu as déjà eu deux supers accouchements avec Tom
et Marc ! Je n’vois pas pourquoi ça se passerait mal cette fois ! »
Jack sentait sa femme se détendre petit à petit. Il lui déposa un baiser sur le front en serrant une fois de plus les mains de sa femme lorsqu’il sentit à nouveau une contraction pointer le bout de son nez.
-« J’espère que ce bébé aura tes yeux mon chéri ! » Lança Sam en soupirant de bien être après que la contraction soit passée.
-« Si c’est une fille, j’aimerai qu’elle est tout ta beauté, pas toute ton intelligence et mon humour ! »
-« Tu crois pas que ça suffit avec ton humour et celui de Tom ! Il veut absolument te ressembler ! » Sourit la jeune femme.
Jack fit mine d’être frustré mais ne dit rien et colla son menton sur la chevelure de son épouse. Sam se sentait beaucoup mieux et grâce à Jack, une fois de plus.
-« Merci Jack ! » Souffla t-elle.
-« De quoi ? » S’étonna Jack.
-« D’être là ! Tu es le seul qui sache comment faire pour me calmer dans les situations les plus extrêmes y compris alors que je suis sur le point d’accoucher dans un ascenseur sans médecin ou sage-femme ! »
-« A ton service madame O’Neill ! Pour toi, je suis prêt à tout tellement je t’aime ! »
-« Je t’aime aussi… » Dit la jeune femme avant de s’arrêter.
Jack resserra encore plus sa femme contre lui et ferma les yeux de bien être alors que le corps de Sam se crispa d’un coup. Il le sentit et rouvrit les yeux. Qu’est-ce qui se passait encore ? Que lui arrivait-il cette fois ? Avait-elle encore sa crise finalement ? Non, son cœur ne battait plus la chamade et sa respiration n’était plus saccadée.
-« Jack ! » Lança t-elle hésitante.
-« Oui ? »
-« Je crois que nous avons un nouveau problème ! »
-« Au point où on en est tu sais ! Qu’est-ce qui se passe cette fois ? »
-« Je crois que… j’ai perdu les eaux ! »
-« Ahhhhh !!! Et… tu en es certaine ? » Osa t-il demander.
-« Après deux accouchements et me sentant trempée, oui, j’en suis certaine Jack ! »
Jack ne sut que répondre. Évidement que sa femme savait lorsqu’elle perdait les eaux. Elle était tout de même la mieux placée pour le savoir. Il ne raffolait pas de Janet et de ses piqures mais aurait tout donné pour qu’elle soit là en ce moment même.
-« Jack !!! » Dit Sam le visage crispé par la douleur « Les contractions sont de plus en plus fortes et de plus en plus rapprochées ! Il faut que tu m’aides ! »
-« Et que veux-tu que je fasse mon cœur ? » Lui demanda t-il en l’aidant à se rallonger sur le sol de l’ascenseur en remettant la veste comme oreiller.
-« J’VEUX LA PÉRIDURALE ! » Hurla t-elle en même temps qu’une nouvelle contraction la prenait de court.
-« Je suis désolé ma chérie, j’ai oublié de la mettre dans ma poche ce matin ! »
Sam frappa Jack sur le torse alors qu’elle laissa échapper un gémissement de douleur.
-« Appelle
anet !!! »
-« Excellente idée mon cœur ! » Dit-il en se relevant et prenant le combiné « Ici le général O’Neill ! Passez-moi l’infirmerie de toute urgence ! »
-« JAAAAACK !!! Cria la jeune femme en agrippant toujours sa robe et fermant les yeux tout en interprétant la respiration du chien.
-« Mon général ! » Répondit la voix de Janet par l’interphone.
-« Janet ! Dieu merci vous êtes là ! Je suis coincé dans l’ascenseur avec Sam qui vient de perdre les eaux et les contractions sont de plus en plus présentes ! »
-« JANET !!! APPORTE-MOI LA PERI !!! » Hurla Sam à son amie.
-« Crois-moi que si je pouvais, je le ferai Sam ! » Dit le médecin désolée « C’est chiant, je ne peux pas voir à combien elle est dilatée ! »
-« Et ce n’est pas moi qui vais vous le dire docteur parce que j’y connais rien ! En revanche, ce serait cool que vous trouviez une solution pour nous rejoindre ! »
-« Ca ne sera pas possible mon général ! »
-« Janet ! La ferme ! Dis-moi que tu seras là avant l’arrivée du bébé ! » Lança Sam les larmes aux yeux et rouge de colère.
-« Je suis désolée Sam ! Mais à l’allure où vont les choses et étant donné que le passage est fait car c’est ton troisième enfant, je ne pourrai pas être là ! »
-« Quoi !!!! Mais ce n’est pas possible Janet ! Comment allons-nous faire ? » Paniqua Jack en regardant les yeux affolés de son épouse.
-« Il va falloir
que vous fassiez vous-même l’accouchement mon général ! » Dit finalement Janet ce qui effraya encore plus le couple.
-« Pardon !!!! Mais je… je suis général moi, pas médecin ! »
-« GÉNÉRAL ! VOTRE FEMME VA AVOIR UNE BÉBÉ ! VOUS AVEZ CONNU DES SITUATIONS BIEN PLUS PÉNIBLE SUR LE TERRAIN LORS DE VOS MISSIONS AVEC SG-1 ! ET PUIS, VOUS AVEZ ASSISTE AUX DEUX PREMIERS ACCOUCHEMENTS ALORS CELUI-CI NE SERA QU’UNE FORMALITÉ POUR UN MILITAIRE DE VOTRE CLASSE ! » Hurla Janet au travers de l’interphone pour les faire réagir tous les deux.
-« AHHHHH !!!! JANET !!! CA FAIT DE PLUS EN PLUS MAL ! » Hurla Sam.
-« DOCTEUR JACKSON !!! RAMENEZ IMMEDIATEMENT VOS FESSES DANS CET ASCENSEUR ET SANS DISCUTER ! C’EST UN ORDRE ! » Rugit Jack ne voulant pas accepter la réalité de la situation.
-« C’est à moi que tu demandes ça Jack ! Je n’y connais rien non plus ! » Intervint l’archéologue ahuri.
-« La ferme Daniel ! Je parlais à votre épouse imbécile ! »
-« JAAAAAACK !!! Y’EN A UNE AUTRE !!! » Pleura la jeune femme en criant et tentant de trouver une position pour pourrait lui être moins douloureuse.
-« Je ne pourrais pas le faire Janet ! » S’égosilla Jack en regardant une nouvelle fois sa femme souffrir.
-« OH QUE SI MON GENERAL ! PARCE QUE SINON, JE SERAI BIEN DECUE ! JE NE PENSAIS PAS QUE LE MARI DE MA MEILLEURE AMIE ET DE SUR QUOI MON GENERAL ETAIT UNE POULE MOUILLEE ! » Réagit Janet en devenant méchante dans ses paroles.
-« J’aimerai bien voir Daniel dans ma situation tiens ! » Rétorqua Jack fronçant les sourcils.
-« Ce n’est pas ma femme qui accouche Jack ! » Se défendit l’archéologue.
-« JAAAACK !!! Merde ! Je suis en train de mettre ton enfant au mondaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhh ! » Hurla la jeune femme dans une nouvelle contraction.
Le visage de la jeune femme reflétait la douleur et la sueur perlait entièrement son visage et son cou. Ses jambes étaient écartées et tremblaient. Sam n’en pouvait plus. Il savait que l’accouchement allait être pénible et qu’il n’avait vraiment pas le choix, d’autant plus que Sam allait vraiment souffrir étant donné qu’elle nepourrait pas bénéficier de la péridurale.
-« O’Neill ! Votre femme a besoin de vous ! » Intervint la voix stoïque de Teal’c.
-« D’accord !!! Qu’est-ce que je dois faire Janet ? » Obtempéra Jack ne supportant pas de voir sa femme souffrir ainsi sans pouvoir rien faire pour l’aider.
-« Vous allez commencer par lui retirer ses sous-vêtements et me dire si vous voyez la tête du bébé ! »
Jack bloqua le bouton de l’interphone de façon à toujours pouvoir communiquer avec Janet. Il s’agenouilla au niveau des jambes de sa femme alors que celle-ci le regardait d’un air défait.
-« Qu’est-ce que tu fais ? » Souffla Sam en continuant de respirer comme elle pouvait.
-« Janet m’a demandé de regarder si le bébé arrivait ! »
-« Je te promets Jack O’Neill ! Profites-en bien parce que c’est la dernière fois que tu me touchaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhh !! » Cria la jeune femme dans une nouvelle contraction.
Jack grimaça. Il savait qu’elle disait ça sur le coup de la douleur. Elle lui avait dit la même chose alors des deux premiers accouchements et résultat, ils étaient en train d’avoir le troisième. Lorsque la contraction fut passée, Jack enleva la culotte de la jeune femme.
-« Alors ? » S’impatienta Janet.
-« J’aperçois les cheveux ! J’ai l’impression que ce bébé sera blond ! »
-« La ferme Jack ! » Le fusilla Sam du regard en souffrant le martyr.
-« Pardon chérie ! »
-« Ne m’appelle plus chérie ! J’ai des envies de meurtre à ton égard en ce moment ! Tout ça, c’est de ta faute ! » Hurla Sam en voulant le frapper mais prise d’une autre contraction « Ahhhhhhhhhhhhhhh »
-« Bon alors c’est trop tard ! Le bébé arrive, il va falloir que vous aidiez Sam ! »
-« Comment ? » Demanda Jack inquiet.
-« Est-ce que la tête a déjà commencé à sortir ? » Demanda Janet.
-« Vous en avez de bonnes vous ! » Lança Jack prit au dépourvu.
-« JAAACK !!! » Hurla Sam « Réponds-lui bordel ! »
-« Elle arrive la tête ! Qu’est-ce que je fais ? »
-« Contentez-vous
de vous tenir près à attraper la tête du bébé ! Sam ! Si la contraction est là, pousse ! »
Sam prit une grand inspiration, la bloqua, leva la tête en appuyant le bassin sur le sol pour lever les fesses. Jack était impressionné de voir le bébé arriver si vite. Il montait comme si aucun obstacle ne l’empêcherait d’aller rencontrer ses parents. Sam reprit une autre grande inspiration, bloqua et se remit à pousser en reprenant la même position.
-« La tête avance progressivement ! » Dit Jack en regardant son bébé arriver les larmes aux yeux.
-« Sam ! Si la contraction est toujours là, pousse une autre fois ! »
-« Elle n’y est plus Janet mais je sens que la tête du bébé me gêne ! » Gémit la jeune femme souffrant encore plus que plus tôt.
-« Je sais
Sam ! A la prochaine contraction, tu pousses et la tête est dehors ! A ce moment là, tu arrêtes de pousser et Jack devra m’écouter ! »
-« Elle y est Jack ! »
-« Alors pousse mon cœur ! »
Sam le fusilla du regard une nouvelle fois et vit les larmes sur le visage de son époux. Une nouvelle insulte allait sortir de sa bouche mais elle se rétracta et se concentra sur la contraction présente en reprenant son souffle, bloquant et poussant.
-« STOP ! STOP ! STOP ! La tête est dehors ! » Cria Jack de plus en plus ému.
-« SORS-MOI CE GOSSE DE LAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! » Hurla Sam à pleins poumons, n’arrivant plus à reprendre sa respiration.
-« Jack ! Prenez la tête et tournez-la de façon à placer une épaule du bébé en haut et l’autre vers le bas pour faciliter la sortie ! »
Jack n’écoutait plus les plaintes de son épouse pour se concentrer sur sa tâche. Il prit la tête de son bébé entre ses mains et le fit tourner comme le lui avait dit Janet. Une fois, ceci-fait, il jeta un œil sur Sam qui était à bout de force, épuisée.
-« C’est bon ! C’est fait ! »
-« Sam ! Un dernier effort ! Tu dois aider Jack pour le passage des épaules en poussant encore ! » Cria Janet « Jack ! Appuyez sur la tête du bébé vers le bas pour l’aider à débloquer l’épaule du haut puis une fois l’épaule dehors, faites la même chose vers le haut pour débloquer l’autre ! Ensuite, il sortira tout seul ! »
-« Ok ! Très bien ! On y va Sam ! »
Jack appuya sur la tête du bébé. Sam hurla, puis prit de l’air, bloqua et poussa. La première épaule fut dehors au plus grand soulagement de Jack qui souleva le bébé en demandant à Sam de pousser une dernière fois. Lorsque ceci fut fait, la seconde épaule se débloqua et le reste du corps suivit. Le bébé fut entièrement dehors.
-« Ca y est ! Le bébé est là ! » Pleura Jack ému d’avoir aidé Sam à mettre ce bébé au monde.
-« Posez-le sur Sam et frictionnez le pour le faire pleurer ce petit qu’on l’entende ! » Dit Janet la voix également émue.
Jack fit ce que Janet lui avait demandé et le couple se mit à frictionné le bébé qui se mit à hurler à pleins poumons. Jack et Sam entendirent alors des hurlements de joie proliférer de l’interphone alors que Sam pleurait en tendant de regarder son bébé.
-« Mon cœur ! C’est une fille ! » Lui dit Jack en posant sa main sur celle de Sam.
-« Elle est magnifique Jack ! » Pleura Sam en la regardant attentivement.
Jack retira son pull afin de couvrir le bébé avec. Il s’approcha de la tête de sa femme et vit à quel point elle était heureuse elle aussi. Il lui déposa un baiser sur le front puis elle tourna la tête vers lui. Ils s’embrassèrent amoureusement alors que le bébé avait la tête collé contre le buste de sa maman et s’était calmé en s’endormant sur elle. Jack et Sam l’admiraient. Leur fille était de toute beauté.
-« Alors ! Comment veux-tu l’appeler ? »
-« J’ai ma petite idée ! Approche que je te le dise à l’oreille ! » Répondit Sam.
Jack se baissa vers sa femme et écouta. Il sourit. Visiblement le prénom choisi par son épouse lui convenait parfaitement. Une légère secousse de l’appareil leur signala que la panne venait d’être réparée. Jack se leva et appuya sur l’étage de l’infirmerie avant de retourner auprès de sa femme et de son bébé.
Lorsque l’ascenseur s’arrêta à l’étage de l’infirmerie, les portes s’ouvrirent pour laisser place à des militaires, l’équipe médicale, Janet, Daniel et Teal’c. Tous souriaient et se mirent à applaudirent pour féliciter les parents. Sam sourit alors que Jack les remerciait du regard.
-« Mes chers amis, Sam et moi avons l’immense joie de vous annoncer que Lilou va très bien et qu’elle fait déjà le bonheur de ses parents ! »
Les militaires allèrent s’approcher pour féliciter le général et sa femme mais Janet passa devant eux et les empêcha d’entrer en invitant l’équipe médicale à la suivre. Une infirmière posa un plateau alors que Janet enfilait déjà ses gants stériles. Elle prit deux pinces et clampa le cordon à deux endroits puis coupa entre les deux.
-« Nous allons laisser Angie s’occuper du bébé ! Jack, vous allez la suivre pendant que je m’occupe de Sam ! »
-« Dois-je faire des prélèvements Janet ? » Demanda Angie en prenant la petite fille dans ses bras. Elle a rompu il y a moins de douze heures et le liquide était clair ! Il n’y a pas eu d’antibiotique pendant le travail non plus ! »
Angie acquiesça, se leva et se dirigea vers l’infirmerie avec le bébé dans les bras. Jack embrassa sa femme et quitta l’habitacle pour aller rejoindre Lilou et Angie à l’infirmerie. Sam n’avait pas encore délivré. Janet tenait le cordon dans ses mains et aida Sam à faire sortir le placenta. Une fois ceci fait, elle couvrit la jeune femme et demanda aux infirmiers de porter Sam sur le brancard mais Teal’c fut plus rapide à agir que les deux hommes. Il entra dans la cabine, prit Sam dans ses bras et la posa sur le brancard. La jeune femme le remercia d’un sourire et elle fut conduite à son tour à l’infirmerie. Janet mit son amie au propre alors que Jack revenait tout fier portant sa fille dans ses bras. Il la posa sur Sam. Celle-ci sourit et câlina son bébé.
-« Elle va bien ? » demanda t-elle soucieuse en regardant son mari.
-« Parfaitement bien ! Elle pèse 3760g et mesure 51 cm ! »
-« On a vraiment bien travaillé mon chéri, n’est-ce pas ? » Lui dit-elle ne cessant de contempler sa fille.
-« On fait une sacrée bonne équipe tous les deux ! » Répondit-il en l’embrassant et l’enveloppant de ses bras.
-« Je t’aime Jack ! »
-« Je t’aime Sam ! »
Le couple resta alors, allongé tous les deux sur le lit et enlacé l’un contre l’autre à observer Lilou qui dormait bien profondément contre sa maman…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Série d'OS : L'ascenseur Empty
MessageSujet: Re: Série d'OS : L'ascenseur   Série d'OS : L'ascenseur Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Série d'OS : L'ascenseur
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Stargate World of Art :: Vos fanfictions :: Image Hosted by ImageShack.us-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser